*Le Sénat a approuvé, le vendredi 30 mai 2014, à l’unanimité, deux projets de lois portant autorisation de la ratification par la RD. Congo des Accords de prêt avec la Banque Arabe pour le Développement économique en Afrique (BADEA) et Exim Bank of Korea. Le premier Accord consiste en la réhabilitation et le bitumage de quelques artères dans la Ville-Province de Kinshasa.
Tandis que le second est lié au financement de l’adduction d’eau à Lemba Imbu. L’adoption de ces projets est intervenue après l’audition, par la Commission mixte paritaire, du rapport relatif à ces projets. Donnant l’importance aux routes, la République Démocratique du Congo s’appuie sur les travaux de génie civil et de la Cellule d’infrastructures pour des montants de 6.260.000 Usd, 1.200.000 Usd et 100.000 Usd. Un solde d’Usd 940.000 constitue la part du fonds non affecté. S’agissant de l’usine de production et de traitement d’eau d’une capacité de 50.000 mètres cubes par jour, il est prévu la possibilité d’élever cette dernière à 200.000 mètres cubes lorsque toutes les phases seront réalisées pour un coût de 67.914 millions de dollars américains.
Les deux Accords ont été signés respectivement, le 17 novembre 2012 et le 13 Août 2013 entre la RD. Congo et la Banque Arabe pour le Développement en Afrique également et avec Exim Bank.
Concernant le projet d’adduction d’eau de Lemba Imbu, à Kinshasa, le Ministre en charge de l’Energie avait expliqué aux parlementaires que ce prêt sera accordé dans le cadre du fonds de Coopération de Développement Economique du Gouvernement de la République de Corée pour un coût total évalué à 67. 914 millions de dollars américains. Les travaux qui pourront durer 33 mois porteront sur la construction, en première phase, d’une usine de production et de traitement d’eau d’une capacité de 50.000 mètres cubes par jour. Cependant, il y a possibilité d’élever cette capacité à 200.000 mètres cubes lorsque toutes les phases seront réalisées.
Il avait souligné, en outre, que le projet vise à construire un réservoir de 20.000 mètres cubes de capacité et une station de pompage de 50.000 mètres cubes par jour. Il est prévu, dans le cadre du même projet, la formation des agents de la REGIDESO à l’exploitation et à la maintenance des installations qui seront ainsi réalisées.
La ville de Kinshasa est desservie actuellement en eau potable par quatre usines d’une capacité totale de 524.000 mères cubes par jour. En tant que pays en plein essor de modernisation et reconstruction, les besoins en eau sont évalués à l’horizon 2017 à 800.000 mètres cubes par jour, soit un déficit de 276.000 mètres cubes par jour, que le projet a vocation de réduire.
Il a signalé que ce projet s’inscrit dans le plan directeur pour l’alimentation en eau potable de la ville de Kinshasa , située dans sa partie orientale qui enregistre un taux démographique d’environ 4% l’an, le plus élevé de la ville. « C’est la partie de la Capitale qui accuse le plus grand déficit de desserte en eau potable », fait-il remarquer.
Ce projet revêt d’une importance particulière étant donné la situation de faible accès à l’eau potable. Raison pour laquelle, le Gouvernement tient à tout prix pour que la réalisation de la première phase parvienne à améliorer, à la fois, le niveau de desserte en eau potable et les conditions de vie, de la santé de la population évaluée à 2.282.000 habitants à l’horizon 2017 pour les communes et quartiers de Kimbanseke, N’djili et Kisenso.
S’agissant de l’Accord du projet de bitumage de quelques artères de Kinshasa, dont le coût environne 8,5 millions de dollars américains, il permettra de réhabiliter 12,7 km dans les communes de Ngaba/Biangala, Chaussée de Kimwenza, Croix-Rouge, Route de Kisenso et Bianda. Ce projet vise à désenclaver ces quelques quartiers de la ville de Kinshasa, d’en améliorer les conditions de draînage des eaux pluviales et ménagères, de contribuer à son assainissement, de décongestionner les artères principales et les conditions de trafic routier. Voilà, l’impact qui a poussé le Parlement à ratifier ces deux projets.
Peter Tshibangu
Les deux Accords ont été signés respectivement, le 17 novembre 2012 et le 13 Août 2013 entre la RD. Congo et la Banque Arabe pour le Développement en Afrique également et avec Exim Bank.
Concernant le projet d’adduction d’eau de Lemba Imbu, à Kinshasa, le Ministre en charge de l’Energie avait expliqué aux parlementaires que ce prêt sera accordé dans le cadre du fonds de Coopération de Développement Economique du Gouvernement de la République de Corée pour un coût total évalué à 67. 914 millions de dollars américains. Les travaux qui pourront durer 33 mois porteront sur la construction, en première phase, d’une usine de production et de traitement d’eau d’une capacité de 50.000 mètres cubes par jour. Cependant, il y a possibilité d’élever cette capacité à 200.000 mètres cubes lorsque toutes les phases seront réalisées.
Il avait souligné, en outre, que le projet vise à construire un réservoir de 20.000 mètres cubes de capacité et une station de pompage de 50.000 mètres cubes par jour. Il est prévu, dans le cadre du même projet, la formation des agents de la REGIDESO à l’exploitation et à la maintenance des installations qui seront ainsi réalisées.
La ville de Kinshasa est desservie actuellement en eau potable par quatre usines d’une capacité totale de 524.000 mères cubes par jour. En tant que pays en plein essor de modernisation et reconstruction, les besoins en eau sont évalués à l’horizon 2017 à 800.000 mètres cubes par jour, soit un déficit de 276.000 mètres cubes par jour, que le projet a vocation de réduire.
Il a signalé que ce projet s’inscrit dans le plan directeur pour l’alimentation en eau potable de la ville de Kinshasa , située dans sa partie orientale qui enregistre un taux démographique d’environ 4% l’an, le plus élevé de la ville. « C’est la partie de la Capitale qui accuse le plus grand déficit de desserte en eau potable », fait-il remarquer.
Ce projet revêt d’une importance particulière étant donné la situation de faible accès à l’eau potable. Raison pour laquelle, le Gouvernement tient à tout prix pour que la réalisation de la première phase parvienne à améliorer, à la fois, le niveau de desserte en eau potable et les conditions de vie, de la santé de la population évaluée à 2.282.000 habitants à l’horizon 2017 pour les communes et quartiers de Kimbanseke, N’djili et Kisenso.
S’agissant de l’Accord du projet de bitumage de quelques artères de Kinshasa, dont le coût environne 8,5 millions de dollars américains, il permettra de réhabiliter 12,7 km dans les communes de Ngaba/Biangala, Chaussée de Kimwenza, Croix-Rouge, Route de Kisenso et Bianda. Ce projet vise à désenclaver ces quelques quartiers de la ville de Kinshasa, d’en améliorer les conditions de draînage des eaux pluviales et ménagères, de contribuer à son assainissement, de décongestionner les artères principales et les conditions de trafic routier. Voilà, l’impact qui a poussé le Parlement à ratifier ces deux projets.
Peter Tshibangu