*Fini la spéculation autour des méprisables conditions de vie sociale auxquelles la population de Muanda aurait été livrée par l’entreprise pétrolière Perenco-Rep. Il n’en est pas du tout le cas. N’en déplaisent aux artisans des préjugés inutiles ou des enquêtes fallacieuses ! Seul investisseur engagé pour la promotion et la valorisation de la production pétrolière dans la zone côtière de Muanda, dans la Province du Bas-Congo, l’entreprise répond correctement aux attentes des communautés locales, conformément aux normes internationales et nationales édictées en la matière.








 A cet effet, évoquant la problématique de la Responsabilité Sociale des entreprises (RSE), Madame Yvonne Mbala, Directrice Kinshasa, s’est suffisamment expliquée à l’intention de l’opinion tant nationale qu’internationale. Elle est allée au-delà de la rationalité pour rendre attrayante, la compréhension de son exposé face à un auditoire hétérogène, ce vendredi 30 mai 2014, à l’Institut Français (Halle de la Gombe). Ce, à l’occasion de la semaine consacrée à la promotion des entreprises françaises à Kinshasa.

Important contributeur au budget de l’Etat congolais avec une bagatelle de l’ordre de 2,5 milliards USD, durant les cinq (5) dernières années, le respect sociétal de Perenco-Rep est encadré par les normes ISO 26.000 et crée une interaction entre l’entreprise et les communautés locales. A Muanda, Ville côtière au bord de l’océan Atlantique (Ouest de la RDC) avec ses 150.000 habitants, les principales communautés locales sont au nombre de trois (3). Il s’agit de: Woyos (Zone N), Assolongo (Zone S) et les Bakongo ya Boma, regroupées au sein de l’ONG ‘’COCODEM’’, pour une synergie forte dans la formulation de leurs besoins.

A en croire Mme Yvonne Mbala, toute action qui cadre avec la RSE, se fait de commun accord avec COCODEM lequel doit étudier, au préalable, le projet conçu en sa faveur. C’est seulement lorsque COCODEM aurait approuvé ledit projet, que Perenco-Rep va saisir le Ministère de tutelle pour son entérinement.

Autrement dit, le dialogue reste permanent avec les communautés dans le cadre des actions qui, du reste, demeurent visibles et significatives au regard des statistiques présentées par la Directrice Kinshasa notamment, sur les plans de l’éducation, de la santé, de l’environnement, des infrastructures etc.

Il y a lieu de rappeler que dans le domaine d’infrastructures routières, par exemple, sans Perenco-Rep, Muanda serait une bourgade inaccessible.

Sources de financement à impact social

Elles sont de deux ordres, affirment Mme Mbala. D’abord, avec la source conventionnelle. C’est-à-dire, celle préconisée par l’Etat congolais dont le montant est estimé à hauteur de 300.000 USD.

Ensuite, issue de ressort du budget bénévole. Ce qui veut dire en clair que l’entreprise est appelée à renoncer à quelques-uns de ses revenus annuels au bénéfice du social. Ça se chiffre à des milliers de dollars américains, a reconnu la locutrice.

Un autre fait, non moins important à signaler est que les communautés ont, à leur tour, l’obligation de soutenir et d’accompagner le plan d’entreprise pour que celui-ci soit exécuté en complicité ou, mieux, en toute confiance avec les différentes communautés.

Secteurs d’intervention

L’entreprise apporte un soutien prononcé et important dans le secteur éducatif. Notamment, dans la réhabilitation et reconstruction des bâtiments scolaires, la remise des objets classiques, des bancs scolaires. En outre, elle applique la politique de soutien aux Universités (UNIKIN), (UKV), l’octroie des bourses d’études et prix aux lauréats du TENAFEP etc.

Dans le domaine de la santé, elle apporte un appui logistique aux zones de santé.

Dans le domaine d’infrastructures, sans l’appui de Perenco-Rep, il est difficile de circuler à Muanda. D’où, elle assure l’entretien régulier des routes, la construction d’une nouvelle morgue et du bâtiment du territoire.

Quant à l’environnement, l’entreprise pétrolière s’emploie à limiter les émissions de tous ordres. Muanda étant dans un sol sablonneux, elle procède au reboisement pour accroître la forêt et lutter contre la pollution. Un projet agropastoral existe à Yema de 170 Ha avec 20 familles. Auparavant, Bavon N’Sa Mputu, Ministre de l’Environnement et Conservation de la Nature a fait l’esquisse de la politique environnementale de la RDC en matière de la protection de forêts.

En substance, il a insisté sur la responsabilité sociale de l’exploitant forestier qui doit répondre au principe de pollueur payeur. C’est-à-dire, assurer la précaution, la réparation et la protection des écosystèmes et faire bénéficier aux populations riveraines des crédits carbones comme moyen de subsistance en compensation de leur forêt, classée patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est ainsi que sur les 180 anciens titres forestiers, 80 seulement sont jugés convertibles. D’autres devront encore faire l’objet des études approfondies. Le gouvernement œuvre en faveur de l’harmonisation de vues entre les exploitants et les populations, sous l’arbitrage de la Banque Mondiale.

D’autres interventions ont aussi contribué à éplucher la problématique de la RSE. Notamment, celle de Mme Elisabeth Maulde du cabinet Confluence. Cette dernière a fait l’historique de la RSE.

Selon elle, en effet, la RSE se base sur 3 piliers, à savoir ; sur le plan de l’environnement, elle évoque l’accès aux matières premières, à la gestion de l’énergie et de déchets. Au plan sociétal, il faut qu’il y ait collaboration entre parties prenantes, pour restaurer un dialogue franc avec la population. Quant au plan économique, la RSE vise la croissance et le profit.

Pour sa part, Stanislas de Saint Louvent du Groupe Bolloré Africa Logistics s’est appesanti sur l’impact socio-économique de son groupe en Afrique. Bolloré compte 53.000 employés au monde dont 25.000 en Afrique. Il existe depuis 200 ans. Il fait beaucoup dans le social des Congolais notamment, dans le dépistage de la drépanocytose.

Après toutes ces interventions musclées, la cérémonie s’est poursuivie avec des échanges forts enrichissants entre intervenants et participants, sous la modération de Jean-Michel Perret, DG de BIVAC.

Eugène Khonde

Le direct Le Direct
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top