La reddition des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) a constitué l’un des points débattus, hier mercredi 18 juin, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC (Monusco). 



Pour le lieutenant-colonel Félix Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco, la dynamique de la reddition des miliciens rwandais des FDLR « sera très importante quand les chefs de ce groupe armé vont commencer à se rendre ». actuellement, « 102 miliciens et leurs dépendants se sont déjà rendus au Nord-Kivu, 83 autres accompagnés de 234 membres de leurs familles ont été accueillis au Sud-Kivu », a-t-il renseigné.

A ses yeux, ce chiffre prouve à suffisance que la dynamique de l’opération de reddition est déjà déclenchée.

Saisissant cette opportunité, le lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse a déclaré que les rebelles hutu rwandais ont tout intérêt à se rendre volontairement aujourd’hui aux différents sites de transit aménagés pour les accueillir avant de les transférer dans la province de l’Equateur.
A en croire cet officier supérieur militaire onusien, la Monusco exclut, pour l’heure, l’option militaire,
mais elle peut recourir à la force quand cela s’avérerait nécessaire.
La mission onusienne en République démocratique du Congo, qui avait fait de la lutte contre les FDLR sa priorité en 2014, veut créer toutes les conditions favorables à la reddition des éléments de ce groupe armé. C’est dans ce cadre qu’elle propose un soutien logistique, sécuritaire, militaire, alimentaire et même sanitaire.
Depuis la fin des années 2000, les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda terrorisent les populations du Nord-Kivu.
Mais le mouvement qui se trouve dans le viseur de la communauté internationale et de l’armée congolaise semble s’essouffler. Une centaine de rebelles ont choisi de déposer les armes dans la localité de Walikale (Nord-Kivu). Un début de reddition qui avance à pas de tortue.
Cette reddition avait été annoncée dès le 18 avril dernier par les FDLR. Le groupe avait affirmé dans un communiqué vouloir stopper la lutte armée pour « se consacrer à la lutte politique au Rwanda ». Une décision saluée par l’ONU et l’Union africaine qui ont insisté sur une reddition totale du mouvement.

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