Franchement, les langues se délient au jour le jour sur la question liée à la révision constitutionnelle. Au-delà des interventions des personnalités, privées, les institutions ont pris le relais, mais aussi davantage les états-majors des partis politiques.

 Le dernier en date, c’est l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), parti cher au lider maximo, Etienne Tshisekedi. En séjour à Mbuji-Mayi, Province du Kasaï Oriental, depuis le vendredi, 19 septembre dernier, dans le cadre de la redynamisation des activités du parti, Félix Tshisekedi, Secrétaire national en charge des relations extérieures, est persuadé que seul le dialogue, sous l’égide de la communauté internationale, permettra de vider les contentieux électoraux de 2011, afin de baliser le chemin pour une crédibilité du processus électoral en cours.
Mettre la pression
Scrutant l’évolution de la situation politique du pays, Félix Tshisekedi a dit garder la constance de son parti. En effet, a-t-il expliqué, il n’est nullement question pour sa formation politique, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) de se laisser berner par les tergiversations de la Majorité Présidentielle, qui caresse, en fait, l’idée de la révision des dispositions verrouillées à l’article 220 de la Constitution. Cet article, a-t-il fait savoir, interdit notamment, de modifier le nombre et la durée de mandats du Président de la République. Ainsi, eu égard à cette tentative, et au refus de conduire le peuple congolais au dialogue tel que prévu dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, Félix Tshisekedi préconise de mettre une pression tous azimuts sur les kabilistes, afin de les amener à la table de négociations. C’est l’unique voie pour résoudre le contentieux de 2011.
La voix de l’opposition en général
Joignant la voix de son parti à celle d’autres partis de l’opposition notamment, l’Union pour la Nation Congolaise, UNC de Vital Kamerhe, le RCD/K Ml de Mbusa Nyamwisi et tous leurs alliés, qui s’étaient exprimés le lundi, 4 août 2014, lors du meeting à la place Sainte Thérèse de N’djili, Félix Tshisekedi souligne que le dialogue dont il est question, avait été envisagé pour se tenir d’ici fin octobre, de façon à organiser en douceur le départ du Président Joseph Kabila. Non sans raison ! Le parti d’Etienne Tshisekedi, qui est arrivé en deuxième position à la présidentielle 2011, n’a jamais reconnu sa défaite. A l’Union pour la Démocratie et le progrès Social, le dialogue à intervenir, permettra à son leader charismatique de récupérer l’impérium.

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