Poser les jalons juridiques de cette fédération pour qu’elle soit reconnue au sein des verts Africains ; mettre en place ses statuts et son règlement intérieur; assoir une politique commune pour faire triompher l’idéal écologiste dans le model politique Africain. 

Voilà les objectifs poursuivis par les organisateurs du Premier Congrès de la Fédération des Ecologistes et Verts d’Afrique Centrale, FEVAC, qu’abrite la République Démocratique Congo depuis hier, jeudi 27 novembre, au Grand Hôtel Kinshasa. Cette initiative, la première du genre, est l’œuvre du Président du Parti Ecologiste RD-Congolais et Président en exercice de la FEVAC, l’Honorable Didace Pembe Bokiaga, en partenariat avec Global Green. Les Présidents et représentants des Partis Écologistes et Verts des pays de l’Afrique Centrale dont le Congo Brazzaville, le Gabon, le Cameroun, le Tchad, le Rwanda ainsi que la RDC prennent part à ces assises qui se clôturent, à en croire le Président Pembe, ce samedi 29 novembre 2014. Hôte de marque, M. Frank HABINEZA, ci-devant président de la fédération des verts africains, participe personnellement à ces travaux ; question de marquer l’importance stratégique du Congrès de Kinshasa, qui posera assurément les jalons de l’implémentation de l’écologie politique au cœur de l’Afrique. 

Cette rencontre, a déclaré Didace Pembe Bokiaga, revêt un caractère historique pour l’écologie politique dans la région de l’Afrique Centrale, sanctuaire menacé de la biodiversité d’intérêt planétaire. C’est donc une initiative qui fait suite aux recommandations du congrès constitutif de la Fédération des verts Africains qui s’était tenu à Antebe, en Ouganda, rencontre continentale en marge de la quelle fut créée la FEVAC.

Pembe Didace a saisi cette opportunité, d’entrée de jeu, pour rendre un vibrant hommage au Chef de l’Etat de la RDC, Joseph Kabila, qui, selon lui, a toujours manifesté son soutien précieux à l’idéal écologiste.

Par ailleurs, le Président de FEVAC ne doute pas un seul instant du succès du présent congrès car, la Fédération, souligne-t-il, est appelée à impulser une nouvelle dynamique dans la défense collective et dans la préservation efficace des écosystèmes de notre région où l’instabilité politique et la recrudescence des problèmes sécuritaires et humanitaires aggravent la pauvreté et empêchent le développement socio-économique durable. Plus, le Président du Peco reste convaincu que grâce, d’une part, à un partenariat politique mieux assumé de la FEVAC avec Global Green qui regroupe tous les verts mondiaux et, d’autre part, avec une vision ambitieuse et des stratégies synergiques de coopération, la FEVAC pourra jouer un rôle dans le redressement des économies et dans la pacification de la région, en appuyant et en s’impliquant dans la mise en œuvre des initiatives africaines et celles de la communauté internationale dans la recherche des pistes de sortie de crise dans la région.

«En tant que Président de FEVAC je prends ici et maintenant l’engagement solennel, en toute abnégation, de ne jamais ménager mes efforts pour une cohésion harmonieuse au sein de notre fédération et d’impliquer celle-ci dans toutes les problématiques des gouvernances durables au niveau de notre Région avec une ligne de mire, d’une part, la recherche des voies et moyens scientifiques, techniques et politiques pour une rétribution équitable des services éco systémiques rendus par l’Afrique centrale dans la mitigation des impacts dévastateurs du processus mondial de développement industriel et, d’autre part, la réforme de la gestion des parcs nationaux face aux défis managériaux et sécuritaires actuels ; ces deux questions figurent en première ligne dans le plan d’action que j’aurais à présenter officiellement après harmonisations avec tous les partis membres de la FEVAC», a juré Didace Pembe.

Il a présenté ses ambitions de corriger ce qu’il considère comme grande injustice scientifique et politique du fait de l’ostracisme dont est frappée l’Afrique au sein de l’autorité scientifique de la gestion du climat planétaire au niveau des Nation Unies.

A en croire Didace Pembe, l’Afrique doit en principe, en tant que continent à faible degré de pollution et disposant des capacités naturelles majeures contre le réchauffement s climatique jouer un rôle significatif à travers de la création d’un comité scientifique africain en charge du climat.

Pour le Ministre de l’Environnement, Conservation de la nature et Tourisme Bavon Nsaputu, qui a planché sur la problématique du changement climatique et de la compensation des forêts primaires du bassin du Congo ; ce dernier confronté à un double défi : Développer l’économie pour réduire la pauvreté tout en limitant l’impact négatif de la croissance sur les forêts, lesquels sont considérés par les scientifiques comme les véritables pics de carbone.

Philomène Mwaluke











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