*Il se tient depuis hier, jeudi 27 novembre 2014, au Salon Okapi de l’Hôtel Venus à Kinshasa, les premières Assises de la coopération décentralisée entre les collectivités territoriales françaises et congolaises. Les Bourgmestres, les Maires des Villes et les Chefs de Division à la décentralisation prennent part à ces travaux qui vont durer trois jours. Travaux organisés par la Cellule Technique d’Appui à la Décentralisation.

Le Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, Richard Muyej Mangez Mans, qui a procédé à l’ouverture de l’atelier de formation, devant le Représentant de l’Ambassadeur de France et plusieurs autres invités, a indiqué que ces assises constituent un atout incontournable du processus de la mise en œuvre de la décentralisation en RDC, entamée depuis 2012.

D’après Muyej, l’atelier veut tout simplement aider les collectivités territoriales à bien jouer leur rôle dans le processus de décentralisation de la RDC. Il a invité, en outre, les administrateurs de la Petite territoriale à promouvoir la coopération décentralisée pour l’émergence de leurs entités.

A ce stade, le processus de décentralisation en RDC, devient irréversible.

L’expérience du Bourgmestre de la Commune de Matete, à Kinshasa, a été très sollicitée. C’est, en effet, depuis un certain temps que la Commune de Matete travaille avec les collectivités locales des pays étrangers, dans le cadre d’un jumelage.

La cérémonie d’ouverture a été aussi marquée par le mot de la Présidente du Collectif des Elus Français d’Origine Congo-Kinshasa (CEFOCK), Mme Claire Tawab, Adjointe au Maire de Dugny en France.

Elle a rassuré l’assistance que le CEFOCK apportera son concours pour que les services territoriaux de la France s’intéressent au Congo.

Des exposés riches en matières

Aussitôt après la cérémonie d’ouverture, les participants se sont lancés dans les travaux proprement-dits.

Dans l’avant-midi, ils ont eu droit au tout premier exposé sur le cadre juridique et le rôle du Gouvernement central dans la coopération décentralisée en République Démocratique du Congo. Le deuxième a porté sur l’état des lieux de la coopération décentralisée en RDC par l’Honorable Célestin Cibalonza Byaterana.

Peu avant la fin de la journée, le Coordonnateur de la CTAD, Mokolo Jibikilay, est intervenu lui aussi pour parler de l’expérience du budget participatif en RDC.

Pour la journée de ce vendredi 28 novembre, l’expert Management Public/PA2D, Jean-Claude Allard, montera le premier sur le podium pour parler du partenariat public-privé au service des collectivités territoriales. Il sera pour lui question de partager l’expérience française.

Un autre exposé, celui de M. Lway Dario Maleme, chef de Projet coopération décentralisée au Conseil général de Seine Saint Denis, portera sur l’action internationale des collectivités françaises. De son côté, M. Jean-Henri Kinda, Adjoint au Maire de Guigner Ville sur Essonne, chargé des Finances, exposera sur la gouvernance et la fonction des élus locaux.

Pour terminer la journée, le Maire de la Ville de Kananga, Mme Antoinette Kapinga, va parler de l’expérience de la coopération décentralisée entre la Ville de Kananga et la Communauté d’agglomération de la Rochelle.

Enfin, la journée de samedi 29 novembre sera axée sur les travaux en commissions, avant la clôture officielle de l’atelier.

La Pros.



Un signal fort !

Le Katanga, province cuprifère de la République Démocratique du Congo, a accueilli, le 26 novembre dernier, le patron de la Monusco. Martin Kobler n’y est pas allé en villégiatures. A Kalemie, où il est arrivé, précisément au camp de Lukwanglo, c’était plutôt pour constater, avec regret, le nombre croissant des déplacés internes dans cette partie du pays. Toujours au Katanga, des groupes armés hétéroclites, dont les Bakata katanga, font parler d’eux, par leurs actes macabres, consistant à tuer et à exposer des milliers des populations à la merci des intempéries (pluies, froid, morsures des serpents…). Dans la partie Est, la recherche de la paix et la sécurité des populations reste tout aussi une préoccupation majeure du Gouvernement. Car, ce sont des groupes armés, près d’une quarantaine, recensés par des structures spécialisées congolaises et internationales, qui sèment la désolation. Des tueries, viols et autres violences sont exercés sur des populations civiles. Dernièrement, près de 200 personnes ont été décapitées à Beni, territoire situé dans la province du Nord-Kivu. Au-delà de ces faits, d’autres, cette fois-là à caractère politique, sont répertoriés. Des déclarations de plateformes de l’opposition qui accusent le pouvoir d’arrêter les leaders de l’opposition politique ou qui rejettent notamment, l’idée de la révision constitutionnelle, ou de référendum préconisée par la majorité présidentielle. Ou encore s’opposent à la création de l’Office National d’Identification de la Population (ONIP), dont on soutient qu’il ne vise qu’à retarder l’organisation des élections de 2016. Il en est de même de la kyrielle des faits mis à charge de la police nationale congolaise par certaines structures des organisations internationales ou des Ong non gouvernementales à caractère international. Eu égard à ce qui précède, quelle solution faut-il préconiser, alors que les congolais ont besoin de la paix sociale, de la quiétude pour penser au développement de la nation ? De nombreuses cogitations dégagent une constance recueillie de diverses déclarations. C’est la quête effrénée de la tenue d’un dialogue, qui se veut franc et sincère, entre les forces sociales. Qui en prendrait l’initiative ? L’on cite le Chef de l’Etat. C’est lui et lui seul qui peut donner un signal fort. D’abord, à l’endroit de sa majorité pour forger la cohésion de la famille politique. Ensuite, à l’endroit de toutes les forces politiques de l’opposition, qui attendent la concrétisation, non sélective, des recommandations des concertations nationales avec, à la clé, la formation d’un gouvernement de cohésion nationale. Signal fort, c’est aussi à l’endroit des organisations de la société civile qui voudraient se rassurer que l’Etat n’a pas que des droits, mais aussi des obligations.

La Pros.










Le direct





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