" Bien faire et le faire savoir". Ce b.a.ba de la communication semble inspirer enfin l’ambassade de Corée en RDC. Ce pays d’Asie qui ne cesse de se développer à la vitesse V est bien présent en Afrique et plus particulièrement au Congo/Kinshasa. Révélations du chargé d’Affaires de la République de Corée en RDC à une brochette de journalistes congolais à l’occasion d’un dîner de presse.
Sur le front de l’aide publique coréenne au développement, la RDC fait partie des pays prioritaires, révèle Yongjin Baek, numéro 2 de l’ambassade de la République de Corée à Kinshasa. Sept projets sont en cours. Ils vont du développement rural à l’assainissement de l’eau en passant notamment par la santé.
L’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) a déjà mobilisé 8,5 millions de dollars pour des projets en RDC, notamment au secteur agricole et au développement rural. L’enveloppe allouée à l’assistance au développement sera revue à la hausse l’année prochaine.
Si l’aide publique au développement de Séoul à Kinshasa va crescendo , il en est de même pour le volume d’échanges entre les deux pays. Certes, reconnait le chargé d’Affaires, le volume d’échanges n’est pas aussi considérable qu’on l’aurait souhaité. En 2013, ce volume était de 260 millions US. La Corée ayant importé -essentiellement du cuivre- de la RDC pour 40 millions de dollars et ayant exporté vers notre pays à hauteur de 220 millions de dollars.
Bien que ces échanges soient encore faibles, ils augmentent progressivement en volume. Yongjin Baek voit même des avancées significatives dans un futur proche. Ce, en raison du nombre de plus en plus élevé d’investisseurs coréens qui explorent le marché rd congolais. A l’image du géant Taju qui est en contact avec Sodimico à Musoshi, dans le Katanga. C’est un premier pas, prélude aux investissements dans le secteur minier.
En somme, 50 ans après l’établissement des relations diplomatiques entre Séoul et Kinshasa, les relations sont beaucoup plus fortes qu’avant, soutient le chargé d’Affaires Baek. En témoignent les deux visites au plus haut sommet, respectivement celle du Raïs congolais au " pays du matin calme " en 2010 et celle du Président coréen d’alors LeeMyung-Bak en RDC en 2011.
SEOUL TRAVAILLE POUR LA STABILITE ET LA REUNIFICATION DE LA PENINSULE COREENNE
Dans sa marche inexorable vers le progrès, Séoul a tout de même des raisons d’être inquiet. La situation sur la Péninsule coréenne est loin d’être reluisante. " La vraie menace vient de la Corée du Nord avec l’armement nucléaire de Pyongyang ", affirme le diplomate coréen. Cette menace n’est pas que régionale, elle est dirigée vers le monde entier.
D’abord parce que Pyongyang bafoue la résolution onusienne relative à la non- prolifération nucléaire. Et puis, poursuit le chargé d’affaires, " imaginons que cet arsenal nucléaire tombe entre les mains des terroristes d’autres pays ". Pour sa part, Séoul n’a de cesse d’inviter son voisin du Nord à cesser de croire que les armes nucléaires sont une garantie pour sa survie. Elles accroissent plutôt les menaces. " Notre espoir est de voir la Corée du nord abandonner l’arme nucléaire afin de se consacrer au développement du pays.
Pour ramener Pyongyang à la table des négociations, Séoul utilise à la fois les sanctions et l’aide humanitaire. En somme, la politique du bâton et de la carotte.
Côté humanitaire, Séoul aide son voisin via le PAM et l’Unicef. Mais, la République de Corée n’entend pas politiser l’aide, confie Yongjin Baek. Séoul fait aussi de son mieux pour organiser des rencontres tant à l’échelle locale qu’au niveau élevé. Mais, jusqu’ici, le Nord ne rend toujours pas l’ascenseur, constate le numéro 2 de l’ambassade de Corée en RDC.
En un mot comme en mille, Séoul continue à travailler pour la stabilité et la réunification de la Péninsule, vrai gage de paix et de développement non seulement pour la région mais aussi pour le reste du monde. José NAWEJ
L’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) a déjà mobilisé 8,5 millions de dollars pour des projets en RDC, notamment au secteur agricole et au développement rural. L’enveloppe allouée à l’assistance au développement sera revue à la hausse l’année prochaine.
Si l’aide publique au développement de Séoul à Kinshasa va crescendo , il en est de même pour le volume d’échanges entre les deux pays. Certes, reconnait le chargé d’Affaires, le volume d’échanges n’est pas aussi considérable qu’on l’aurait souhaité. En 2013, ce volume était de 260 millions US. La Corée ayant importé -essentiellement du cuivre- de la RDC pour 40 millions de dollars et ayant exporté vers notre pays à hauteur de 220 millions de dollars.
Bien que ces échanges soient encore faibles, ils augmentent progressivement en volume. Yongjin Baek voit même des avancées significatives dans un futur proche. Ce, en raison du nombre de plus en plus élevé d’investisseurs coréens qui explorent le marché rd congolais. A l’image du géant Taju qui est en contact avec Sodimico à Musoshi, dans le Katanga. C’est un premier pas, prélude aux investissements dans le secteur minier.
En somme, 50 ans après l’établissement des relations diplomatiques entre Séoul et Kinshasa, les relations sont beaucoup plus fortes qu’avant, soutient le chargé d’Affaires Baek. En témoignent les deux visites au plus haut sommet, respectivement celle du Raïs congolais au " pays du matin calme " en 2010 et celle du Président coréen d’alors LeeMyung-Bak en RDC en 2011.
SEOUL TRAVAILLE POUR LA STABILITE ET LA REUNIFICATION DE LA PENINSULE COREENNE
Dans sa marche inexorable vers le progrès, Séoul a tout de même des raisons d’être inquiet. La situation sur la Péninsule coréenne est loin d’être reluisante. " La vraie menace vient de la Corée du Nord avec l’armement nucléaire de Pyongyang ", affirme le diplomate coréen. Cette menace n’est pas que régionale, elle est dirigée vers le monde entier.
D’abord parce que Pyongyang bafoue la résolution onusienne relative à la non- prolifération nucléaire. Et puis, poursuit le chargé d’affaires, " imaginons que cet arsenal nucléaire tombe entre les mains des terroristes d’autres pays ". Pour sa part, Séoul n’a de cesse d’inviter son voisin du Nord à cesser de croire que les armes nucléaires sont une garantie pour sa survie. Elles accroissent plutôt les menaces. " Notre espoir est de voir la Corée du nord abandonner l’arme nucléaire afin de se consacrer au développement du pays.
Pour ramener Pyongyang à la table des négociations, Séoul utilise à la fois les sanctions et l’aide humanitaire. En somme, la politique du bâton et de la carotte.
Côté humanitaire, Séoul aide son voisin via le PAM et l’Unicef. Mais, la République de Corée n’entend pas politiser l’aide, confie Yongjin Baek. Séoul fait aussi de son mieux pour organiser des rencontres tant à l’échelle locale qu’au niveau élevé. Mais, jusqu’ici, le Nord ne rend toujours pas l’ascenseur, constate le numéro 2 de l’ambassade de Corée en RDC.
En un mot comme en mille, Séoul continue à travailler pour la stabilité et la réunification de la Péninsule, vrai gage de paix et de développement non seulement pour la région mais aussi pour le reste du monde. José NAWEJ
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