*Comme prévu par la Constitution, la loi électorale a été promulguée par le Chef de l’Etat, hier, jeudi 12 février. Cette loi, qui comporte 3 articles, présente comme l’une des innovations, le droit au vote des congolais vivant à l’étranger, uniquement pour la Présidentielle, moyennant, une carte d’identité ou une carte consulaire. Ainsi, présente-t-elle comme objectifs notamment, l’organisation de l’enregistrement permanent des électeurs et le renforcement de la traçabilité des résultats de vote.

La journée d’hier était très mouvementée avec, d’une part, la publication du calendrier global des élections, précédée de la promulgation de la loi électorale. A cet effet, c’est la chaîne nationale, qui a annoncé ses couleurs, avec la montée sur le plateau de Jacques Mukaleng Makal. A l’entendre, celle loi entre en vigueur à la date de sa promulgation.

Il faut signaler que ce projet de loi a fait l’objet de divergences de points de vue, qui ont conduit à des échauffourées dans plusieurs villes du pays. Il s’agissait surtout de l’article exigeant le recensement comme préalable pour l’organisation des législatives nationales. Mais, pour calmer les esprits, le Sénat a résolu d’extirper la disposition controversée. Une option qui est passée à la Commission mixte paritaire, qui a tout simplement choisi de supprimer ce texte.

Cependant, d’autres innovations qu’offre cette loi est entre autres, la caution non remboursable pour tout candidat à la Présidentielle, qui est passée de 50.000 à 100.000 FC. Une façon, d’après le Gouvernement qui a proposé ce projet, de décourager la multiplication des candidatures fantaisistes. Il y a également la demande de la parité homme-femme dans la composition de ses bureaux de vote éparpillés sur le territoire national, exigée à la commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Et, un diplôme de licence obligé pour se porter candidat à la présidentielle. Sinon, il faudra justifier d’une expérience professionnelle d’au moins cinq ans dans le domaine politique ou administratif.

Il faut rappeler que cette loi électorale révisée a été votée à la clôture de la session extraordinaire, soit le 25 janvier dernier, après l’audition du rapport de la Commission mixte paritaire Sénat-Assemblée Nationale. Et, les élus du Peuple ont opté, compte tenu de la tension qui a prévalu dans le pays, pour la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8 très critiqué.

Mais, avant cela, le vote de ce projet à l’AN avait entraîné des manifestations de protestation dans certaines villes du pays, causant des pertes en vies humaines, ainsi que des pillages.

Judith Asina




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