Certains tronçons routiers de la Ville-province de Kinshasa se trouvent dans un état de délabrement très avancé, à telle enseigne que certains conducteurs n’osent même pas, de près ou de loin, s’hasarder   de les emprunter au risque d’endommager leurs machines. Seul, les aveugles ne pourront pas en tenir compte. Mais, il faut circuler à Kinshasa pour palper cette réalité de l’état de ses routes. Les récentes initiatives prises par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, sur la  ‘’révolution de la modernité’’ pour redorer l’image de la capitale RD. Congolaise, en réhabilitant et en élargissant certaines voies publiques, ont sauvé ceux qui pouvaient l’être. Mais, malgré ces initiatives, quelques voies restent encore dans un état de délabrement avancé.

Le tableau est sombre dans quelques avenues de la capitale de la RD-Congo. En effet, la chaussée allant du croisement des rues Kimwenza, Bongolo et l’avenue Kapela dans les communes de Kalamu sont parmi le lot. C’est un véritable calvaire. En plus, le rond-point Ezo devant l’Hôtel Pegal, une rivière s’y est créée qui date de plusieurs années. Des planches installées par la population servent de passerelles pour faciliter la traversée aux usagers. Entretemps, la chaussée est envahie par une avancée très remarquée d’herbes folles. L’avenue Gambela n’est pas en marge de ce fléau. Le tronçon qui mène de la place force publique vers victoire est à refaire. Une situation similaire se constate au carrefour le long de l’avenue Gambela, Bosobolo et l’avenue Maringa. Le constat fait 2 petits lacs qui se sont formés à cet endroit dans la commune de Kasa-Vubu. Il y a quelques mois passés, cette route a été réhabilitée et, actuellement, elle est semblable à un hippodrome surtout en cette période pluvieuse. Les caniveaux construits pour la canalisation des eaux  servent plutôt pour évacuer les immondices du marché Gambela, sous la pluie battante. Un autre coin de la capitale oublié, le croisement de l’avenue Ngiri-Ngiri et Shaba dans la commune de Ngiri-Ngiri. Du reste, l’avenue Elengesa qui sépare les communes de Kalamu et Ngiri-Ngiri n’est pas à exclure. Car, son croisement entre les avenues Makanza et Mompono, non loin du marché Mariano, se trouve également dans un état de délabrement déplorable. L’avenue Nyangwe, au  croisement avec Mushie est compté parmi le patrimoine de la voirie urbaine laissé dans les oubliettes. Du boulevard Lumumba vers l’entrée Lemba foire, on utilise le même langage.

Si les grandes artères ont été refaites en entièreté, les routes secondaires les méritent aussi pour que la ville de Kinshasa porte de sa plus belle robe. Les voies secondaires permettent d’entrer dans les différentes communes sans beaucoup d’ambages. C’est avec de millions de dollars américains que ces voies ont été réhabilitées par plusieurs bailleurs de fonds et le contribuable congolais. Les nids-de-poules commencent peu à peu reprendre leur droit de cité dans certaines artères de la capitale RD-Congolaise. Le grand problème se pose au niveau de l’entretien où les normes routières ne sont pas scrupuleusement respectées. Néanmoins, est-il toujours possible de signaler les efforts du gouvernement central. Il a, en effet, réhabilité un bon nombre d’artères de la ville de Kinshasa notamment, les 2 boulevards (30 juin et Lumumba), Tshatshi, Sendwe, Triomphal et les avenues Huilerie, Mushie, Libération et tout récemment Poids lourd. A cet effet, la réhabilitation des routes est une étape, mais l’entretien est aussi une procédure. En dépit des voiries, l’éclairage public vaut la peine. La Ville-province de Kinshasa est confrontée à l’insalubrité qui fait dire à certains urbanistes que cette ville serait  la capitale la plus sale du monde.

Jimmy Biata



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