Ce séminaire de réflexion programmé à la fin du mois tournera autour du thème : ‘’autonomisation de la femme’’, avec un accent particulier accordé à la participation des femmes dans le secteur politique. Ce, conformément au thème universel, qui fait débat dans tous les salons huppés de la capitale, ainsi que sur les petits écrans.
A en croire Gudule Bwalya, qui a pris la parole au nom de cette délégation, elle s’est dite impressionnée par le VPM, étant donné son sens d’homme genré et ouvert, qui fait du combat de la promotion de la femme, son cheval de bataille. Dans sa triple casquette, Evariste Boshab est, à la fois, un homme d’Etat, un scientifique et un politique. A ces titres, il constitue la source indiquée à laquelle, il faut s’abreuver à l’approche de ce grand rendez-vous qui se pointe à l’horizon, a-t-elle indiqué.
De son côté, Evariste Boshab a loué cette initiative qui cadre avec l’éveil de conscience de la femme, surtout en ce mois qui lui est dédié. Pour ce faire, il a exprimé le vœu de voir le Gouvernement de la République, ainsi que le Chef de l’Etat poursuivre le processus de promotion de la congolaise. Profitant de cette occasion, il a exhorté les femmes des médias au respect de l’éthique et de la déontologie du métier. Aussi, a-t-il recommandé, d’éviter la rupture qui s’observe aujourd’hui entre les chevaliers de la plume et la jeune génération des journalistes. Cette dernière mérite plutôt d’être encadrée, a-t-il dit.
Au sujet de la participation de la femme dans les instances de prise des décisions, il en appelle aux femmes des médias, en particulier, et à toutes les femmes, en général, à s’y engager. En se basant sur son expérience personnelle, il a fait savoir que la vie politique est un risque et que les femmes doivent s’en rendre compte. Car, qui ne risque rien n’a rien, dit-on. Pour clore son propos, il a formulé une proposition allant dans le sens d’un apport en signe d’une pierre, susceptible d’asseoir la cohésion nationale. Tel est, d’ailleurs, le souci majeur du Chef de l’Etat, dans la restauration des équilibres au niveau de la parité.
Judith Asina
Le direct