La colère des prélats catholiques est montée d’un cran au regard de la comptabilité macabre des victimes dans une période bien déterminée.
Environ 300 personnes ont été tuées, depuis octobre 2014, par des présumés rebelles ougandais des ADF dans le territoire du Nord-Kivu, rapporte la radio onusienne.
D’après cette même source, au total six diocèses de la province ecclésiastique du Kivu ont exprimé leur ras-le-bol. C’est pourquoi, invitent-ils le Chef de l’Etat de pacifier tout le pays notamment, l’Est du Congo pour faciliter la tenue des élections apaisées.
En outre, pour besoin d’une paix durable et la sauvegarde de l’intégrité du territoire, ils estiment que la sécurité devrait être inscrite en priorité dans l’agenda des autorités politiques et militaires qui, par ailleurs, doivent cesser l’affairisme lorsqu’il s’agit de résoudre des problèmes importants qui touchent la nation congolaise, ont-il martelé.
De son côté, l’Opposition politique compatit en sa manière. Elle a organisé le mercredi 20 mai dernier, une journée de deuil à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, en mémoire des civils tués depuis octobre dans le territoire de Beni.
Pour ce faire, elle avait fait dresser une chapelle ardente au Centre-ville de Goma, où les habitants se sont recueillis toute la journée.
Eugène Khonde