Le dialogue politique en gestation fait couler encre et salive. Les uns sont pour la tenue de ses assises afin de baliser la voie pour la bonne tenue des élections, tandis qu’une frange des opérateurs politiques n’est pas d’accord avec cette idée. Le dernier à annoncer son désapprobation est le Sénateur Florentin Mokonda Bonza, ancien Directeur de Cabinet du maréchal Mobutu, et Cofondateur de la Convention des Démocrates-chrétiens, CDC en sigle. Il a estimé, dans une déclaration rendue publique le 9 juillet dernier à Kinshasa, que les Concertations nationales de 2013 ont abordé l’essentiel des questions qui touchent à la bonne marche du pays y compris l’organisation des élections.

Dans sa déclaration, rendue public le 9 Juillet dernier, le CDC a indiqué qu’elle n’est pas concernée par l’idée du dialogue national tel que prôné par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange. Les concertations nationales convoquées en 2013, explicite-t-il, ont abordé l’essentiel des questions qui touchent à la bonne marche du pays notamment, la mise en place d’un gouvernement de cohésion nationale.

Fixant l’opinion sur cette invitation au dialogue politique, Florentin Mokonza a, d’abord, rappelé la participation des ténors de son Parti à ces concertations, en évoquant le discours du 23 Octobre 2013, devant les deux chambres du parlement réunies, où le Président de la République, Joseph Kabila Kabange avait promis la mise en œuvre des recommandations issues de ces concertations nationales. Très attachée aux valeurs républicaines, a souligné Florentin Mokonda Bonza, la CDC ne peut s’inscrire dans une logique visant à violer intentionnellement la Constitution. Il a désapprouvé cette invitation.

Cette prise de position rejoint les autres Partis politiques qui ont refusé de participer au dialogue national. Il s’agit, entre autres, de l’UNC de Vital Kamerhe, le MLC de Jean-Pierre Bemba, le MPCR de Jean-Claude Vuemba et l’Ecidé de Martin Fayulu.

Ces partis de l’Opposition politique, estiment que la tenue du dialogue politique organisé par le Pouvoir en place, donnerait l’occasion à un glissement, d’une part et, de l’autre, permettrait au Chef de l’Etat de briguer un troisième mandat.

Christine Ngalula





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