Une mini enquête menée par un journaliste de l’ACP, en marge de la Journée internationale de la femme africaine commémorée le 31 juillet de chaque année, révèle que les femmes de Kinshasa, parmi lesquelles on retrouve des vendeuses, entrepreneurs, maraichères, cadres et responsables des secteurs public et privé, attachent une importance capitale à cette journée.
Interrogées à ce propos, ces femmes habitant la capitale pensent que cette journée permet à la gente féminine de faire une autocritique sur sa marche dans la parité et de participer à la prise de décisions en réclamant leurs droits et devoirs dans la chose publique.
Les autres exigent l’autonomisation de la femme dans la gérance de la famille pour exercer les activités qui contribuent à sa survie et pour occuper des postes de commandement ou d’assumer la gestion aussi bien que les hommes.
Dans le cadre du planning familial, ces femmes qui ont pris conscience de la conjoncture souhaitent appliquer les méthodes contraceptives pour l’équilibre familial.
Mme Ruth Nyangi, institutrice d’une école de la place, regrette de voir que le gouvernement ne s’implique pas dans la célébration de cette journée au cours de laquelle les femmes de toutes les catégories sont appelées à échanger des idées, à travers des formations et des conférences, sur la lutte contre la pauvreté, la santé, l’environnement et la sécurité alimentaire.
Elle a par ailleurs invité le ministère du Genre, Famille et Enfant à informer et à former toutes les catégories des femmes sur certaines matières qui font la une de l’actualité.