Le mois de septembre, c’est aussi un mois pas comme les autres. Deux principales rentrées, en effet, vont avoir lieu au cours de ce mois de l’an 2015.

La rentrée scolaire d’abord. Elle interviendra exactement dans une semaine. Et puis la rentrée parlementaire, qui interviendra une semaine plus tard, soit le 15 septembre constitutionnellement, la session de septembre est essentiellement budgétaire.

Toutefois, d’autres matières nouvelles, tout comme des arriérés législatifs pourraient se greffer à celles retenues dans la prochaine session.

En ce qui concerne la rentrée scolaire, il appert de noter que beaucoup de parents d’élèves ne sont pas encore prêts pour assurer une reprise d’activités normale à leurs progénitures. Le principal motif est à chercher au niveau de la précarité des moyens financiers qui les caractérisent.

La conséquence est toujours la même. Beaucoup d’enfants n’iront pas à l’école à partir du 15 septembre prochain. Beaucoup d’autres n’accompagnent pas leurs frères et sœurs à l’école Pour la simple raison que leurs géniteurs ne seront pas en mesure de satisfaire tous les enfants, faute de moyens. L’école buissonnière est de ce fait au rendez-vous et l’avenir du pays hypothéqué.

Quant à la rentrée parlementaire, qui est attendue le 15 septembre prochain, les enjeux sont de taille, dans la mesure où la prochaine session est la dernière de l’année.

Or, l’année 2016 sera historique, pour autant qu’elle consacre la fin du mandat présidentiel. Cette question divise les acteurs politiques de la majorité présidentielle, qui tiennent à obtenir une prolongation, à ceux de l’opposition qui souhaitent ardemment qu’il y ait alternance au pouvoir, autrement dit le respect strict de la Constitution limitant le nombre de mandats présidentiels à deux.

Institution importante ayant pour missions générales la représentation du peuple ; l’élaboration et le vote des lois ; le vote du budget de l’Etat ; la révision constitutionnelle et le contrôle parlementaire, le Parlement a un rôle important à jouer sur l’avenir politique de la RDC.

D’elle aussi, dépend le sort du Congo démocratique et partant de l’Afrique centrale dans une certaine mesure. L’objectivité pour l’organe législatif consistera à voter des lois qui contribueraient à créer, maintenir et développer des conditions de paix durables et non pas à brûler la maison.

Dans ce dernier cas de figure, c’est le peuple congolais qui sera la principale victime, pas besoin pour ce dernier de revivre les malheureux événements du mois de janvier dernier.

L’on se souviendra qu’à cette époque, le peuple congolais avait fustigé les velléités du Parlement, surtout au niveau de la chambre basse.

Aujourd’hui, plus qu’hier, le peuple congolais souhaite ardemment construire le pays en paix et en toute tranquillité. En attendant, que les bleu blanc et les parlementaires, sur lesquels tous les regards sont focalisés, effectuent dans une semaine, pour les uns, et dans deux pour les autres, une heureuse et pacifique reprise des activités.

Par G.O

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