Mardi 2 septembre dernier, à Kasa-Vubu, lors d’une assemblée générale extraordinaire, M. Ignace Ndebo, candidat à sa propre succession, a été réélu président de l’association Bana Kin, conformément à l’article 30 du règlement intérieur. Il y reviendra autant de fois que l’assemblée générale l’aura reconduit à ce poste, a-t-on laissé entendre, ce jour-là, en marge de la fête.
Il sied de rappeler que M. Ignace Ndebo, le nouveau président élu de l’association Bana Kin, est, en même temps, Questeur au Sénat. A cet effet, le Rapporteur de l’association, M. Emy Amisa, a fait la lecture des procès-verbaux de l’assemblée générale ordinaire précédente ainsi que celui du Comité Directeur de cette association. Il a rappelé à l’assistance, la suggestion faite par M. Dominique Kabengele, à l’assemblée générale sur la nécessité de la reconduction de M. Ndebo à la tête de l’association ; une proposition, du reste, acceptée et adoptée à l’unanimité compte tenu de son bilan de travail combien louable.
Le président Ignace Ndebo, en prenant la parole à son tour, a fait un bref aperçu historique de la création de Bana Kin, qui a pris de l’envol dans un deuil d’une sœur jumelle native de Kinshasa. Les amis et connaissances présents à cette triste circonstance, avaient estimé qu’il fallait commencer à se réunir régulièrement pour échanger sur les projets de développement de la ville de Kinshasa. S’abstenant à faire le bilan de l’association, jadis jugé positif par l’assistance, Ndebo a tout de même révélé que cet organe qui totalise ainsi 26 ans d’existence, a obtenu sa personnalité juridique sous son mandat. Pour lui, il s’agit de la plus grande œuvre pour l’association dans la mesure où à partir de cet acte solennel, l’on peut entreprendre des activités en toute quiétude.
Il a exhorté, par ailleurs, les membres de l’association à commencer à veiller sur tous les actes à poser, tout en rappelant, au passage, que son organisation Bana Kin a formé des moniteurs agricoles pour les 50 hectares dont elle dispose. « Cet espace peut aider à produire des cultures pour la ville de Kinshasa », s’est-il félicité, sans ambages. Il a également épinglé le problème ayant trait à la formation des jeunes, capables de fabriquer des savons, d’exercer de petits métiers susceptibles d’avoir un impact dans la vie du Kinois.
Enfin, il a souligné que le concept « Kinois » qui est un adjectif se rapportant à son association implique tout celui qui vit à Kinshasa et défend les intérêts de la capitale. D’où, à son avis, Bana Kin est une œuvre collective parce que chacun a apporté une pierre pour son érection.
‘’Ensemble pour l’avancement de l’association’’, s’est-il esclaffé, avant de souhaiter de s’en réjouir.
Gloria Mukwama