*Au cours d’un entretien dans la capitale française avec la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean, Aubin Minaku a prêché les vertus du dialogue comme le seul mode de résolution des crises et autres divergences, si l’on veut avoir des processus électoraux paisibles dans l’espace francophone. Il faudra conjuguer le respect de la Constitution avec l’impératif de la préservation de la stabilité sécuritaire dans le pays et dans la région des Grands Lacs.

Aubin Minaku poursuit son périple européen. La journée d’hier, lundi 7 septembre, aura été riche en événements. Le Président de l’Assemblée nationale de la RDC, qui préside également à la destinée de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), a eu des échanges fructueux avec Madame la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Michaëlle Jean. Actualité oblige, Aubin Minaku se devait de répondre à une préoccupation de la Secrétaire générale de l’OIF sur le respect des délais constitutionnels en RDC. Question sensible, certes. Pour Minaku, donc, en RDC comme partout ailleurs dans l’espace francophone, la Constitution sera nécessairement respectée en tenant compte de l’impératif de la préservation de la stabilité sécuritaire dans le pays et dans la région des Grands Lacs. Il a fait la proposition de la mise sur pied d’une commission conjointe OIF-APF chargée de réfléchir sur les grandes questions politiques au sein de l’espace francophone. Sa deuxième proposition concernait l’institutionnalisation du dialogue comme mode de résolution des crises et autres divergences pour avoir des processus électoraux paisibles et au service de la démocratie. On voit, ici, que le Président de l’Assemblée nationale fait allusion au dialogue annoncé par le Président Kabila avec ses opposants pour résoudre la question de financement des élections, la sécurisation du processus électoral, l’enrôlement des jeunes majeurs, etc. Seulement, certains opposants ne sont pas du même avis que Minaku. D’autres s’en tiennent aux textes. C’est ainsi que des observateurs avertis de la scène politique congolaise notent que si les vrais opposants n’allaient pas au dialogue, aucun effet escompté ne sera atteint. En même temps, on rappelle que le Président Kabila n’a pas encore clos officiellement ses consultations politiques. Le temps, peut-être, d’harmoniser les vues avec ceux qui hésitent encore. Dans l’entretemps, quelques pro-dialogue patentés quittent le navire. En revanche, d’autres montent à bord. Avec Madame la Secrétaire de l‘OIF, les échanges ont également porté sur les actions prioritaires de Minaku à la présidence de l’APF. Ce dernier a souligné la nécessité, pour les deux structures, de travailler conjointement afin d’explorer les voies et moyens de mieux agir ensemble. Il faut avouer que depuis son élection, presqu’à l’unanimité, par ses pairs, à la tête de l’APF, Aubin Minaku n’a pas connu de repos. Obligé comme il est de se casser en mille morceaux pour faire porter, à la fois, la voie du Congo-Kinshasa et celle de l’espace francophone. Son élection a été considérée comme une reconnaissance des avancées de la démocratie rd-congolaise. Au sein de la Majorité présidentielle, Minaku joue un rôle de premier plan. C’est même l’homme orchestre. On l’a vu, dernièrement, lors de l’adoption de la loi portant répartition des sièges aux locales et municipales. Le jour du vote, seuls 2 Députés nationaux s’étaient abstenus sur les 313 votants. Aucune voix contre n’avait été enregistrée. Ce faisant, Minaku avait réussi à contourner le Sénat, qui s’était fait remarquer par un absentéisme inquiétant de ses membres.
La Pros.

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