
Dans une déclaration conjointe aux medias, les Envoyés internationaux soulignent, en particulier, l’importance de la tenue des élections présidentielles et législatives dans les délais constitutionnels avec la participation de toutes les personnes éligibles. Compte tenu de la proximité des échéances électorales, les Envoyés internationaux lancent un appel à tous les acteurs politiques en vue de parvenir rapidement à un accord sur les conditions d’un processus crédible.
Le Groupe des Envoyés internationaux composé de l’Envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Said Djinnit; du Représentant spécial de l’Union africaine pour la région des Grands Lacs, Ibrahima Fall ; du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la RDC et chef de la MONUSCO, Martin Kobler ; de l’Envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs, Thomas Perriello ; du Coordinateur de l’Union européenne pour la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke et de l’Envoyé spécial de la Belgique pour la région des Grands Lacs Frank de Coninck ont fait une déclaration sur les élections en République Démocratique du Congo
Cette réaction des Envoyés internationaux pour la région des Grands Lacs fait suite à sa rencontre du 28 août à Genève, où ils ont apporté leur soutien à la République Démocratique du Congo dans ses efforts visant à organiser les prochaines élections qui auront une portée historique et sont d’une grande importance pour la poursuite du développement et du renforcement de la sécurité. Ces élections, avec l’appui de la Communauté internationale, devraient être transparentes, crédibles et inclusives.
Les Envoyés internationaux soulignent, en particulier, l’importance de la tenue des élections présidentielles et législatives dans les délais constitutionnels avec la participation de toutes les personnes éligibles.
Compte tenu de la proximité des échéances électorales, les Envoyés internationaux lancent un appel à tous les acteurs politiques en vue de parvenir rapidement à un accord sur les conditions d’un processus crédible. Ils soulignent la nécessité de prendre sans tarder des mesures nécessaires afin de garantir un espace politique ouvert, la liberté des medias ainsi que la mise en place d’un cadre permettant une participation équitable de toutes les parties au processus électoral.
Tshisekedi aurait dit oui au dialogue
Pour plusieurs observateurs de la scène politique congolaise, les Envoyés internationaux sont convaincus que le dialogue entre Congolais est incontournable. C’est lui qui sera une réponse à donner à leur message, si l’on veut un processus électoral apaisé.
Dans cette logique que la presse a annoncée que malgré la crise qui sévit dans son parti UDPS, Etienne Tshisekedi a autorisé à ses hommes de participer au pré-dialogue. Et ce, pour préparer le dialogue avec la Majorité présidentielle. A en croire une source crédible, il a ordonné à nombre de ses représentants en province partis le voir en Belgique et conduits par son fils Félix Tshisekedi, son ancien conseiller Me Joseph Mukendi et M. Yamba Yamba, de se rendre en Italie, après s’être entretenu avec un proche du chef de l’Etat.
Dans l’objectif de tenir un pré-dialogue avec une équipe de la présidence de la République en charge du dossier (membres du cabinet du chef de l’Etat ainsi que l’Administrateur général de l’ANR Kalev Mutond). La pertinence du dialogue est désormais évidente depuis que la CENI ne paraît plus avoir le contrôle sur rien. La Centrale électorale explique que la parole revient désormais aux politiques qui doivent prendre les décisions en vue d’un redimensionnement du calendrier électoral.
Avec les représentants de la Présidence de la République, l’UDPS a noté plusieurs points de convergence: revisiter le calendrier électoral, auditer le fichier électoral, enrôler les nouveaux majeurs, libérer les prisonniers politiques et d’opinion, rouvrir les médias fermés, respect des droits de l’homme, refondation de l’Etat de droit, etc.
(JMNK)
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