Parti avant-gardiste du centre gauche, l’Alliance des Sociaux Démocrates n’entend plus subir les événements. Elle se veut, désormais, présente dans tout ce qui se trame sur l’avenir de la RDC. C’est donc dans cet esprit que le vendredi 28 août 2015, dans une déclaration politique faite en son siège national, l’ASD a, publiquement, pris position en faveur de la tenue du dialogue et cela, dans le respect strict de la Constitution. Son Secrétaire Général, l’Ir Cless Muepu Katombe, a fait savoir que ce dialogue devra mettre fin aux questions de légitimité qui minent le fonctionnement normal du pays, depuis des lustres. Le dialogue permettra aussi, pense-t-il, de vider l’épineuse question de l’élection des Gouverneurs de nouvelles provinces. Comme pour emboîter les pas à son SG, Alexis Kalwazi Chansa, ci-devant Président Fédéral de l’ASD, dans la nouvelle Province du Haut Katanga, a, lui aussi, brisé la glace. Dans une interview accordée à la presse, M. Alexis Kalwazi, depuis son fief basé à Lubumbashi, la capitale cuprifère, dans l’ex-Katanga, est monté sur ses quatre chevaux, dernièrement. Plusieurs fois membre des mouvements des jeunes et grand dirigeant sportif, Alexis Kalwazi soutient, en effet, que la dynamique du changement est un processus qui relève de la volonté, de la détermination et même, du courage. Il pense que la RDC, en général, et la province du Haut-Katanga, en particulier, a besoin des personnes intègres, capables de pouvoir relever le défi du développement. Et, dans tout cela, la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique doit être de mise. Parlant de ses ambitions, le Président Fédéral de l’ASD/Haut-Katanga affirme qu’un homme qui veut aller de l’avant et qui veut servir son pays, ne peut pas vivre en vase clos. Voilà pourquoi, il s’est présenté comme candidat à la députation provinciale. Il est, aussi, candidat gouverneur de la nouvelle province du Haut-Katanga. Découvrez, ci-après, les réponses de M. Alexis Kalwazi à toute une kyrielle de questions d’actualité.
Presse : M. Kalwazi, pouvez-vous avant tout vous présenter afin de permettre à nos lecteurs de vous connaître ?
Alexis Kalwazi Chansa : Je m’appelle Alexis Kalwazi Chansa. Je suis de nationalité congolaise. Je suis marié et père de famille. Je suis licencié en sociologie et je vis, ici, à Lubumbashi au Katanga. Je suis Président Fédéral de l’ASD/Haut Katanga.
Presse : En dehors de vos activités professionnelles, y-a-t-il d’autres domaines qui vous intéressent ?
AKC : J’ai de la passion pour le social, le sport et à l’heure qu’il est, je m’intéresse de plus en plus à la politique. Je reste convaincu que dans ce dernier domaine, je pourrai rendre d’énormes services à mon pays. Pour mémoire, je peux vous dire que j’ai été, à plusieurs reprises, membre des mouvements des jeunes, en l’occurrence, président des athlètes de Kipushi, président du Football Club Kisanga, président de l’association Tusaidie Congo et, actuellement, je suis président de l’association communautaire Tujenge Congo. Les membres de cette association savent très bien que nous avons réalisé ensemble plusieurs projets sociaux dont bénéficie directement la population. Nous pouvons citer les secteurs éducatif, sanitaire et culturel.
Presse : D’aucuns pensent que le développement et la construction de la RD Congo doit être l’œuvre de tout citoyen qu’il soit jeune ou vieux. Qu’en pensez-vous ?
AKC : Dans ce domaine, nous devons être précis et concrets. Nous entendons souvent parler de «Conflits des générations». Il s’agit, ici, d’un jeu de mots qui doit être compris par tout le monde et ce, de la même manière. Pour défendre leurs camps respectifs, ces deux catégories de citoyens ont, chacune, un langage particulier. Des personnes âgées disent que les jeunes gens manquent d’expérience, ne prêtent pas oreille aux conseils leur donnés et, parfois, ils sont même brutaux. De leur côté, les jeunes déclarent que les vieux n’ont plus de force et manquent de volonté et de créativité.
Presse : Alors que comptez-vous faire pour concilier ces deux tendances ?
AKC : Il faut seulement reconnaître qu’il n’existe aucune société au monde où on ne trouve qu’une seule catégorie de ces deux groupes d’hommes. La solution idéale dans ce pseudo-conflit, réside dans la combinaison de ces deux forces actives. Unis, les jeunes et les vieux, sont capables de mettre en œuvre d’innombrables projets de développement pour notre pays. Loin d’être flatteur, nous reconnaissons tout de même les actions que mène Son Excellence Joseph KABILA KABANGE, Président de la RD Congo, artisan de la paix, précurseur de la démocratie et initiateur de la révolution de la modernité. Aujourd’hui, nous sommes tous témoins d’un développement en marche et que nous mettons évidemment à l’actif du Chef de l’Etat qui, lui, dans son esprit jeune, a pu comprendre que la dynamique du changement, est un processus qui relève de la volonté, de la détermination et même, du courage.
Presse : Au fait, d’où tenez-vous cette façon de voir les choses ?
AKC : J’essaie de concilier la configuration actuelle de la RD Congo et le travail de fin d’études qui m’a permis d’obtenir mon titre académique. Le sujet traité fut en fait : «La bonne gouvernance, un défi pour la réduction de la pauvreté en RD. Congo». Notre pays, en général, et la province du Haut/Katanga, en particulier, a besoin des personnes intègres, capables de pouvoir relever le défi du développement. Et, dans tout cela, la bonne gouvernance dans la gestion de la chose publique doit être de mise.
Presse : Après vous avoir écouté, on ose croire que vous avez tout de même quelques ambitions. Sauriez-vous nous en parler, si cela n’est pas un secret ?
AKC : Un homme qui veut aller de l’avant et qui veut servir son pays, ne peut pas vivre en vase clos. Je me suis présenté comme candidat à la députation provinciale et au mieux aller, je voudrais briguer aussi les fonctions de gouverneur de la prochaine province du Haut Katanga.
Presse : Nos sincères remerciements, M. Alexis Kalwazi Chansa pour votre franchise dans tous vos propos. A bientôt.
AKC : je vous en prie.