Les deux candidats, Floribert Luhonge- Nono Berotshang, respectivement, 1er Vice-président et Rapporteur du Bureau de l’Assemblée nationale, bénéficient de la faveur des pronostics. La Majorité Présidentielle a décidé de porter leurs candidatures, géopolitique oblige. Ainsi, Floribert Luhonge, natif du Katanga, devrait-il remplacer, poste pour poste, le Patriarche Katangais, Charles Mwando Nsimba. L’Iturien Nono Berotshang viendrait occuper le poste de Rapporteur laissé vacant par son frère du coin, Norbert Ezadri. Si pour ce dernier, les jeux sont totalement faits, faute de chalengeur, il n’en est vraiment pas le cas pour Floribert Luhonge qui devra, sauf désistement de dernières minutes, affronter Henri-Thomas Lokondo qui compte beaucoup sur la dynamique de la salle pour retourner la situation en sa faveur. Troisième candidat au même poste, Fabrice Puela n’entend pas baisser pavillon.
L’appartenance régionale, c’est le principal critère qui a prévalu dans la sélection des candidats MP au Bureau de l’Assemblée nationale. Le reste arrive en seconde position. Ainsi, par exemple, le Député Patrick Muyaya, prédestiné au poste de Rapporteur en raison de sa formation de communicologue et surtout, grâce à l’expérience de la fonction, a résolu de renoncer à ses ambitions. Il s’efface pour obéir à la volonté de l’Autorité morale de la Majorité, a-t-on appris dans son entourage. Ce faisant, il laisse grandement ouverte la voie à Nono Berotshang, médecin de formation, peu connu du grand public. Le poste n’a visiblement pas intéressé l’Opposition parlementaire, numériquement renforcée par l’arrivée des Députés élus sur les listes des partis membres du G7.
Presque pas de suspense
Les Députés de l’Opposition sont dans l’attente des conclusions de la Commission spéciale chargée d’évaluer les nouveaux rapports des forces au sein de l’hémicycle. Il reste que la dernière communication du Président du Bureau de l’Assemblée nationale, faite, le mercredi 14 octobre, pour annoncer le nouveau calendrier de l’élection de deux membres du Bureau, a donné une certaine orientation de ce que l’on peut attendre de la Commission spéciale. Aubin Minaku a, en effet, déclaré que la plupart des Députés des partis membres du G7 ont été élus sur base d’un projet politique porté par le Président Kabila. Si on y ajoute le fait que l’ordre donné aux mandataires et Députés du G7 de désavouer leurs chefs des partis est venu du Bureau Politique de la Majorité Présidentielle, il y a de quoi dire que le G7 aura du mal à sanctionner les Députés frondeurs. Dans ces conditions, on est parti pour une vaste période d’incertitude au niveau de la Chambre basse. A moins que les uns et les autres parviennent à trouver un modus vivendi et un nouveau modus operandi.
L’équation Thomas Lokondo
Valable sur toute la ligne devant les humains, le Député national de l’Equateur a maintenu sa candidature à la 1ère Vice-présidence de l’Assemblée nationale. Dans le cadre d’un vote à bulletin secret portant sur les personnes, il a sa chance à jouer. Il n’existe pas un seul Député qui ne le connaisse pas à l’Assemblée nationale. Libre d’esprit, perspicace dans ses interventions en plénière, il s’est taillé la réputation d’un franc débatteur. Ses collègues Députés, de la Majorité comme de l’Opposition, ne réfléchiraient pas deux fois pour lui attribuer le vote. C’est l’une des raisons qui l’a poussé à réclamer, sans succès, des primaires. Sa faiblesse majeure réside dans le fait qu’il ne jouit pas du soutien officiel de sa famille politique. Toutefois, une surprise n’est pas à écarter, à priori.
Valable sur toute la ligne devant les humains, le Député national de l’Equateur a maintenu sa candidature à la 1ère Vice-présidence de l’Assemblée nationale. Dans le cadre d’un vote à bulletin secret portant sur les personnes, il a sa chance à jouer. Il n’existe pas un seul Député qui ne le connaisse pas à l’Assemblée nationale. Libre d’esprit, perspicace dans ses interventions en plénière, il s’est taillé la réputation d’un franc débatteur. Ses collègues Députés, de la Majorité comme de l’Opposition, ne réfléchiraient pas deux fois pour lui attribuer le vote. C’est l’une des raisons qui l’a poussé à réclamer, sans succès, des primaires. Sa faiblesse majeure réside dans le fait qu’il ne jouit pas du soutien officiel de sa famille politique. Toutefois, une surprise n’est pas à écarter, à priori.
La Pros.