Tout bien considéré, la culture a pris rendez-vous avec elle-même… On y devine l’auréole d’une âme, inventive, créative… »

C’est beaucoup plus en homme de lettres que le ministre Baudouin Banza Mukalay a pris la parole mardi 29 décembre 2015 a la remise du Prix national de la culture et des arts (PNCA). Un hymne au travail de l‘Esprit.

LE TRAVAIL DE l‘ESPRIT MAGNIFIE …
Ce travail a été magnifié comme jamais auparavant. « Il a été sublimé, porté au pinacle de la reconnaissance ». Dans tous les cas, c’est ce qui a été fait, pour un événement unique en son genre.
Banza Mukalay en a souligné le caractère hautement exceptionnel. « Exceptionnel d’abord par la présence de la plus haute Autorité du pays, Joseph Kabila Kabange ». Exceptionnel ensuite parle nombre des lauréats, au total 90. Exceptionnel enfin par leur qualité et leur diversité », a détaillé l’homme de lettres,

Ce qui été également mis en avant, dans l’allocution du ministre de la Culture et des Arts, c’est la diversité des lauréats. Issus de diverses disciplines, de la musique, de belles lettres, des arts vivants et de l’artisanat, de l’architecture, de la photographie, de la critique d’arts, de la mode, de la publicité, du cinéma et de la sculpture.

Ils sont venus de différentes provinces et de la diaspora. Ils ont reçu des mains du Grand Chancelier des Ordres Nationaux, le président Joseph Kabila, la preuve de la reconnaissance de la nation pour leurs exploits dans le domaine de la culture et des arts.

La culture, a décliné le ministre, a pris rendez-vous avec elle-même au milieu d’un jour de grand soleil » ; la culture invitant, chacun et tous, à célébrer les meilleurs de ses fils et filles.
A travers cette cérémonie, le travail de l’Esprit est magnifié, sublimé, porté au pinacle de la reconnaissance. C’est pour dire le culte du travail exigeant qui gagne en vertu, en dignité et en humanité, a-t-il ajouté.

La cérémonie « se veut un rite fondateur d’une culture de reconnaissance du mérite, mérite du travail bien fait, un appel et une promesse d’un humanisme en partage, un appel à l’unité et à la fraternité des corps et des esprits dans la chaleur de la forge inventive », a-t-il fait valoir.

DIALOGUER, C’EST REGARDER MAIS SURTOUT VOIR l’AUTRE
Ils nous appellent, à la suite du président de la République, à plus de fraternité, à plus d’amitié et à plus de dialogue.

Cela est d’autant plus vrai, comme le détaille le ministre Banza Mukalay, que « Dialogue c’est entendre, mais surtout écouter l’autre, dialoguer c’est regarder mats surtout voir l’autre, dialoguer c’est toucher mais surtout sentir l’autre. On voit bien comment et à quel point cela est profond !

Chez nous en Afrique, le dialogue procède donc de notre culture », a résumé le ministre de la Culture et des Arts.

En définitive, on ne saurait ne pas souligner, comme l’a fait prévaloir l’homme d’Etat, que la culture « est l’élément essentiel qui rapproche les peuples et consolide la cohésion nationale ».

C’est pour cette raison, a-t-il déclaré, que le gouvernement de la République tient, désormais, à faire de la culture « un vecteur de développement, durable, cal; en elle, une société vit et projette son avenir, ses rêves, ses peines, ses craintes, ses espoirs, se normes et ses valeurs ». Surtout que « c’est la culture qui façonne les individus pour en faire les citoyens actifs et responsables ».

UN SCANDALE CULTUREL, MIEUX UNE MERVEILLE CULTURELLE
Hymne à la culture ? Il le faut bien. Et Banza Mukalay de s’épancher : « C’est encore la culture qui propulse l’image d’un pays. C’est le lieu de nous rappeler, a-t- il rappelé, que notre pays n’est pas qu’un scandale géologique, comme on dit souvent, mais il est également un scandale culturel mieux une merveille culturelle ».

Autant pour ceci que pour cela, c’est avec un bonheur renouvelé que le ministère a annoncé que sur les 5 villes dites « créatives » que l’Unesco vient de classer en Afrique sur la liste du patrimoine immatériel de l’humanité, deux (2) appartiennent à la RDC, à savoir : la ville de Kinshasa sous la thématique de ville de la musique et la ville de Lubumbashi dans la thématique de ville artisanale dans l’Art populaire.

Ce qui montre que la RDC est remplie « de talents qui naissent et croissent ». Tous ces exploits se font grâce à l’impulsion personnelle du président de la République. Impulsion qui garantit la liberté de pensée, sève de toute œuvre de l’esprit.

Et comme il est question, pour un peuple qui se respecte, de perpétuer cet esprit de reconnaissance de mérite, le ministère qui n’entend pas faire les choses à moitié, s’apprête à commémorer, en partenariat avec la ville de Kinshasa, les Héros culturels et artistiques qui nous ont quittés. Célébration sous le thème « Banganga Bakenda ».

Par Marcel LUTETE
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