La nomination d’un autre facilitateur international n’est pas à l’ordre du jour car le facilitateur désigné par l’Union africaine, Edem Kodjo jouit du soutien et de la confiance de toute la communauté internationale, a affirmé samedi le Porte parole de la Majorité présidentielle, l’ambassadeur André-Alain Atundu Liongo.

L’opposition radicalisée ne veut pas répondre à ce jour à la convocation par le chef de l’Etat du dialogue inclusif sur le processus électoral alléguant le prétexte qu’aux termes de l’Accord d’Addis Abeba, seul le patron de l’ONU peut convoquer ce dialogue et le faire présider par son représentant, a-t-il indiqué.

Le Porte parole de la Majorité a épinglé comme vérité l’article 69 de la constitution qui fonde le Président de la République à convoquer le dialogue politique inclusif, la question du processus électoral qui menace la démocratie, la cohésion nationale et la paix sociale, le fait que le processus électoral est aussi une question politique et qu’il appartient à tous les acteurs politiques d’en débattre dans la cadre du dialogue politique inclusif convoqué par le chef de l’Etat.

« La constitution congolaise n’est pas une pensée accomplie. Elle est une pensée pensante et il n’est donc pas déraisonnable d’envisager de refléter l’évolution et le changement dans la constitution compte tenu de l’évolution de l’esprit et des choses », a expliqué M. Atundu.

André -Alain Atundu Liongo a appelé à une réflexion profonde sur la constitution en vigueur pour dire si elle a justifié les espoirs et si elle est encore utilisable en l’état.

Le dialogue principe actif d’une société

L’ambassadeur André -Alain Atundu Liongo, Porte parole de la Majorité présidentielle a affirmé samedi, au cours d’un point de presse que le dialogue est le principe actif d’une société et l’hypotenseur social lorsque surgissent des tensions.

« Tout homme politique normalement constitué et de bonne foi doit pouvoir répondre à l’appel du chef de l’Etat », a-t-il déclaré réagissant aux craintes face à une radicalisation des positions au sein de l’Opposition avant de marteler que chacun doit faire la part de choses entre les impératifs de la démocratie et les exigences morales. M Atundu qui croit aux vertus du dialogue « en tant qu’adulte et intellectuel », affirme que cet exercice ne signifie pas deux monologues et que ceux qui s’y opposent doivent savoir qu’ils font fausse route.

Les élections contestées a priori, a—t-il encore déclaré, conduisent à des troubles aussi le Président de la République a-t-il jugé utile d’inviter les acteurs politiques à réfléchir sur la problématique du processus électoral afin que la non tenue des élections ne puisse détruire la cohésion nationale.

Il s’est appesanti sur le communiqué conjoint de la Francophonie, de l’Union africaine, des Nations unies et de l’Union européenne qui reconnait au chef de l’Etat le droit de convoquer ce dialogue autour du processus électoral comme voie royale en vue d’une solution consensuelle sur le processus électoral notamment pour concilier les impératifs techniques et les exigences constitutionnelles concernant le respect du calendrier électoral et l’organisation des élections.

La question électorale est aussi politique, soulignent les quatre acteurs majeurs de la vie internationale qui plaident pour des scrutins dans des conditions de paix, de transparence, de régularité et à bonne date .

Journal officiel . 
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