Banza Mukalay, président de l’Union pour le développement du Congo (UDECO), un parti de la Majorité présidentielle, estime que les élections risquent de ne pas avoir lieu comme cela a été prévu cette année.

Dans le calendrier électoral publié l’année passée, la Commission électorale nationale indépendante avait notamment prévu d’organiser les élections présidentielle et législatives le 27 novembre 2016.

Banza Mukalay affirme « qu’à l’allure où vont les choses », les élections ne seront pas organisées à cause notamment de la révision du fichier électoral, de l’enregistrement de nouveaux majeurs et du problème financier.

Mais selon lui, même si la présidentielle n’est pas organisée, il n’y aura pas de vacance de pouvoir.

« Il n’est un secret pour personne que le mandat du président Kabila se termine en décembre 2016. A l’allure où vont les choses, nous n’aurons pas organisé les élections telles que cela aurait dû être prévu. Pourquoi ? La Ceni a déjà donné des raisons auxquelles nous adhérons. De même, après décembre, il ne peut y avoir, comme le disent certaines langues, vacance de pouvoir », a déclaré Banza Mukalay samedi 12 mars à l’ouverture du congrès de son parti à Lubumbashi.

Pour lui, le président Kabila va rester au pouvoir jusqu’à l’élection du nouveau chef de l’Etat.

Le G7, regroupement de sept partis qui a récemment quitté la majorité pour rejoindre l’opposition, a pourtant fait savoir qu’après décembre 2016, il y aurait vacance de pouvoir si un nouveau président n’est pas élu.

Banza Mukalay soutient la tenue du dialogue national pour qu’un calendrier électoral consensuel soit établi.

« Refuser le dialogue, c’est avoir un schéma autre que celui de la paix. C’est chercher le désordre et le chaos », affirme-t-il.
radiookapi.net

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