*Il l’a signifié, mercredi 16 mars dernier, au cours d’une réunion interinstitutionnelle tenue au Palais du peuple. Les questions de l’heure ont été abordées durant cette rencontre qui a connu la participation des responsables des instituions de la République Démocratique du Congo, soit 9 au total. La situation économique et les activités de la Commission Electorale Nationale Indépendante, CENI, en rapport avec l’organisation des élections ont, à vrai dire, été les principaux sujets d’échange. Kabila Kabange Joseph, Président du Congo-Kinshasa, face à l’onde de choc de la crise économique mondiale dictée par la chute des cours des principales matières premières, a appelé à la restriction budgétaire. A tout dire, ‘’les Chefs des institutions ont été instruits de la nécessité de procéder à la restriction budgétaire par la réduction du train de vie de leurs institutions’’. Norbert Basengezi Kantitima, Vice-président de la CENI, qui a pris part à ce rendez-vous en lieu et place de Corneille Nangaa, a été invité à exposer de manière concise, sur les actions entreprises par la CENI afin que les élections se déroulent dans les meilleures conditions possibles.
C’est par Evariste Boshab, Vice-premier ministre et ministre en charge de l’Intérieur et porte-parole de cette réunion que l’économie des idées développées à cette importante réunion ont été transmises au peuple, par médias interposés.
Les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, le Premier ministre, le Président de la Cour constitutionnelle, le Procureur près la Cour constitutionnelle, le Premier président de la Cour suprême de justice, le Procureur général de la République, le Premier président de la Haute cour militaire et l’Auditeur général des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont participé activement à cette rencontre. Le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, Néhémie Mwilanya Wilondja était aussi présent. Pour atteindre ces objectifs de politique économique, le Gouvernement envisage un train de mesures visant le financement des projets dans les secteurs porteurs de croissance tels que l’Agriculture, les Transports et l’Energie. Il prévoit, en outre, une réduction du train de vie des institutions publiques. Outre la restriction budgétaires des instituions, une batterie des mesures sont prises par l’exécutif central. Il s’agit, entre autres, de 28 mesures adoptées antérieurement. Dans ces dernières, le gouvernement s’engageait dans un vaste processus de diversification de l’économie afin de rendre plus ferme la résistance aux chocs provenant de la conjoncture internes et externes.
Danny Ngubaa