Les travaux de la session ordinaire d’avril 2016 du Conseil économique et social (CES) ont été ouverts, vendredi à Kinshasa, par le président de cette institution, Patrice Ezaty Meriko.
Le bureau du CES, a-t-il indiqué, propose au cours de cette session trois thématiques en matière d’auto-saisine à savoir : la production de l’énergie électrique, l’éducation et les aires protégées dans l’environnement congolais, rappelant que toutes ces thématiques ont fait l’objet des notes de cadrage et d’analyses préliminaires. La finalisation de ce rapport-diagnostic en vue de sa publication constituera la «pépinière des thématiques» pour toute la mandature du CES.
La session ordinaire d’avril est consacrée aux prévisions budgétaires sans minimiser les autres thèmes aussi fondamentaux parce qu’utiles aux missions confiées au CES. Il a, à cet effet, invité les conseillers de la République à élaborer des prévisions budgétaires réalistes pour l’exercice 2017 qui tiennent compte de l’environnement économique de crise au plan national et international.
Il a circonscrit, auparavant, le cadre juridique de la tenue de cette session tel que défini respectivement par les dispositions de la loi organique n°13/27 du 30 octobre 2013 et du règlement intérieur portant organisation et fonctionnement du CES, rappelant que son institution se réunit deux fois l’an en session ordinaire d’avril et d’octobre.
Se fondant sur le diagnostic établi par ses différentes commissions permanentes pour l’exercice 2015, a-t-il rappelé, la tâche essentielle du CES concourt systématiquement vers des initiatives d’auto-saisine à l’attention des institutions de la République. Aussi, celles-ci décideront d’approfondir divers sujets de ce rapport-diagnostic au travers des études dont les conclusions sont adressées aux institutions nationales ou à la province.
M. Ezaty a fait savoir qu’à l’issue des travaux de validation du cadre organique et des manuels de procédure du CES par le ministère de la Fonction publique, il sera procédé au recrutement des experts du bureau d’études suivant des dispositions réglementaires.
Ainsi, les commissions permanentes pourront compter sur des compétences techniques qui assureront la justesse et la pertinence des études à réaliser. Dans l’attente de l’aboutissement de ce préalable, le président du CES a exhorté les conseillers de la République à s’impliquer afin que les actions d’auto-saisine qu’ils sont appelés à initier fassent tâche d’huile.
Le président du CES s’est attardé sur les fluctuations des conditions climatiques qui impactent sur l’économie et le social de l’humanité, rappelant la nécessité de fixer des mesures pour que l’élévation de la température moyenne à la surface du globe ne produise pas des effets irréversibles qui seraient de nature à compromettre la survie de l’humanité, tel qu’indiqué dans l’Accord de Paris sur la COP 21. La présente session du CES se termine le 01 juin 2016, signale-t-on.