L’étau se resserre autour du processus électoral en RD. Congo. Le Conseil de sécurité de l’Onu a, décidément, pris la mesure de ses responsabilités. Il a, en effet, levé l’option de bousculer la donne en vue d’accélérer les choses. Dans la résolution 2277 adoptée à l’unanimité ce mercredi, à New York, il demande, en ce qui concerne singulièrement la situation politique, toute une kyrielle de dispositions aux autorités congolaises.




Ainsi, le gouvernement congolais est-il invité, au terme de cette résolution aux accents contraignants, à tout mettre en œuvre, avec ses partenaires nationaux dont la CENI, en tête, pour veiller à la transparence et à la crédibilité du processus électoral, créer des conditions propices à la tenue des prochaines élections notamment, d’en faire une priorité, la présidentielle et les législatives nationales étant prévues, conformément à la Constitution, pour novembre 2016. Bien plus, le gouvernement congolais ainsi que toutes les parties impliquées, sont exhortés à créer des conditions nécessaires pour que le processus électoral soit libre, juste, crédible, ouvert, transparent, pacifique et conforme au calendrier électoral et la Constitution Congolaise, pour qu’il s’accompagne d’un débat politique libre et constructif et, pour que soient assurées la liberté d’opinion et d’expression, la liberté de réunion, y compris aux médias d’Etat, et la sécurité et la liberté de circulation de tous les candidats, ainsi que des observateurs et témoins, des journalistes, des défenseurs des droits de l’homme et des acteurs de la société civile, notamment, des femmes. A la CENI, le Conseil de sécurité de l’Onu demande de publier un calendrier complet révisé et couvrant la totalité du cycle électoral. Le gouvernement devrait, rapidement, élaborer un budget et un code de conduite pour les élections et d’actualiser les listes électorales en toute régularité afin que les élections puissent se tenir dans les temps, en particulier, la présidentielle et les législatives nationales de novembre 2016, telles que prévues dans la Constitution et dans le respect de la Charte Africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Outre toutes les questions relatives à la sécurité, au mandat de la Monusco ainsi qu’à tous les autres combats à mener contre les groupes armés, cette résolution 2277 invite, par ailleurs, toutes les parties prenantes au processus électoral en RD. Congo, d’engager un dialogue politique ouvert et sans exclusive sur la tenue de la présidentielle, conformément à la Constitution.




Le dialogue véritable est d’une importance telle qu’en son absence, les élections pacifiques ne sauraient être qu’un pur leurre.

LPM
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