
Ainsi, la désignation du Gouverneur Moïse Katumbi comme candidat commun de l’Opposition à l’élection présidentielle est une étape décisive franchie par les opposants pour garantir l’alternance démocratique. «Il est le ticket gagnant de la République. La propulsion de sa personne à cette charge, en ce moment précis est une nécessité pour garantir le succès du peuple pour le changement », a déclaré le Député national Delly Sessanga.
Pourquoi un cadre fédérateur ?
Le débat pour une candidature commune de l’Opposition à la prochaine présidentielle fait rage en RDC. Il y en a même qui doutaient de la capacité des opposants à s’unir autour d’un chef. C’est, pourtant, ce qui est en train d’être fait. D’après Delly Sessanga, l’Alternance pour la République est conçue pour servir de cadre fédérateur afin de servir de masse critique nécessaire au changement politique attendu, avec des idées novatrices qui rassurent la population. Il voit le dernier né des regroupements politiques comme est une dynamique de victoire servant à assurer un front élargi, rassemblant les partis et coalitions politiques de l’Opposition ainsi que les organisations de la Société civile afin de faciliter l’inclusion des forces du changement.
De nouveaux ralliements attendus
Le G7, l’Alternance pour la République et après ? Selon des indiscrétions récoltées sur place à la FIKIN où se tenait l’activité politique, d’autres grosses têtes de la politique congolaise sont sur le point de rallier la candidature de Moïse Katumbi. On parle d’un tsunami politique à venir. Seule l’UDPS n’adhère pas encore à l’idée d’un candidat commun. Tous les autres partis politiques, y compris ceux de la Dynamique de l’Opposition, y sont favorables. Pendant qu’à l’Opposition, on s’organise tant bien que mal, la question du candidat Président de la République relève d’un tabou à la Majorité Présidentielle.