
Ancien sociétaire de l’Udps du lider maximo, le président national de l’Union des Républicains, Norbert Luyeye a l’expérience des analyses pointues et de la lutte politique. Au cours d’une réunion avec les ténors de sa formation politique et, sa base, l’homme a éclairé la lanterne de l’opinion sur trois sujets d’actualité à travers une déclaration. Le dialogue, l’arrêt de la Cour constitutionnelle et le respect de la fin des mandats. S’il faut s’en tenir à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, aucun acteur politique de quelques barques soit-il n’a de mandat au Congo-Kinshasa. Car, ce traité international que la RDC a signé, par le biais de son président, consacre le principe juridique et politique de la ‘’tabula rasa’’, c’est-à-dire, table rase. C’est suite aux conflits multiformes qui avaient élu domicile au pays de Lumumba à cause des élections à problème que ce traité a été mis sur pied. ‘’La loi est dure mais c’est la loi ‘’, dit-on. A l’Union des Républicains l’on fait observer qu’à l’issue du dialogue, pince sans rire, toutes les institutions devraient avoir des nouveaux animateurs.
Le vrai dialogue
De l’avis de Norbert Luyeye, ce forum, quoiqu’important, a été mal convoqué et, de la sorte, n’est pas conforme aux indications des traités internationaux qui le régissent ou soit, appelle à sa tenue au pays. Une bonne frange de la communauté internationale, le pouvoir de Kinshasa et nombre d’acteurs politiques de l’opposition tombent dans le panneau, jusque-là, soutient l’UR. ‘’ La Communauté internationale aujourd’hui a abandonné l’Accord-cadre et les quatre Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour nous imposer un autre schéma, celui du dialogue national avec un facilitateur désigné le 06 avril 2016 en s’appuyant sur un simple communiqué signé par l’Organisation des Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne et l’Organisation Internationale de la Francophonie avec comme base juridique l’ordonnance présidentielle n°15/084 du 28 novembre 2015 ‘’, scande ce parti. Pourtant, martèle-t-il, cette ordonnance porte en elle des germes de sa caducité avec la disposition faisant état de ‘’ la mise en place dans un délai ne dépassant pas dix jours à dater de la signature de ladite ordonnance, d’un comité préparatoire‘’. Jusqu’à ce jour, ni la Communauté internationale, ni ceux qui se battent pour la mise en place d’un comité préparatoire ne constatent que cette ordonnance n’est plus en vigueur ‘’, dixit l’UR. Il faut conformer, absolument, ce dialogue aux traités internationaux signés quant à ce. Surtout l’Accord-cadre. L’Union des Républicains fustige le comportement qui pousse certains acteurs à oublier les aspects réels de ce forum. L’heure est grave et les enjeux de taille. D’où, Norbert Luyeye demande au peuple de rester vigilant, pour sauver la nation d’un chavirement.