Aussitôt installé par Edem Kodjo, le groupe de travail pour le dialogue s’est mis à l’œuvre. Hier, mercredi 25 mai, ses membres se sont réunis, sous la présidence de l’ex-premier ministre togolais, au siège de la facilitation à Kinshasa, situé au sixième niveau de l’immeuble Serkas. Albert Yuma, le patron de la Fédération des Entreprises du Congo s’est fait remplacer par Eliane Mukeny, a-t-il été rapporté par un des membres dudit groupe. L’économie des idées développées au cours de cette réunion tenue à huis clos a été faite par Jonas Tshiombela, président national de la Nouvelle Société Civile Congolaise, NSCC. ‘’Nous sommes en train de prendre des dispositions pratiques et techniques pour la mise sur pied, dans le bref délai, du comité préparatoire et, enfin, de la réussite effective du dialogue pour le bien du Congo-Kinshasa ‘’, a-t-il, in globo, déclaré aux professionnels des médias après la séance de travail au nom de l’ensemble. En sus, il a affirmé, la main sur le cœur que le groupe de travail pour le dialogue ne va, d’aucune manière, se substituer au comité préparatoire qui, absolument doit être constitué.

Les animateurs de la société civile nommés au sein du groupe de travail qui a la charge d’amorcer les travaux préparatoires du dialogue tiennent à mettre un coup d’accélérateur. De 16 heures 30’ aux environs de 18 heures, ils ont été en réunion de travail.
Mise au point

Plusieurs membres de ce groupe de travail ont, aux prises avec des chevaliers de la plume, du son et de l’image, fustigé l’information selon laquelle, au sein de ce groupe, cinq seraient des proches de la majorité présidentielle et les cinq derniers, de l’opposition. Par définition, ont-ils assuré, la société civile est neutre. A l’instar de la vive réaction de l’église catholique à ce sujet, ils ont clamé haut et fort, leur neutralité.

Préalables de la Lucha

Le mouvement citoyen lutte pour le changement, Lucha, dont un des adeptes, à savoir : Dirk Shaka, a été désigné pour prendre part aux travaux préparatoires du dialogue, pose des préalables pour participer audit dialogue. Il s’agit précisément de deux préalables. La Lucha exige, primo, la libération de tous les prisonniers politiques et tous les prisonniers d’opinions. Et secundo, cette association exige une garantie de la part du pouvoir à pouvoir débloquer le processus électoral et garantir le respect du délai constitutionnel. Toutefois, lors de la réunion du mercredi 25 dernier, la Lucha aurait été représentée par un des ses membres. Et, Albert Yuma, trop pris, aux indiscrétions, devrait être remplacé dans par madame Eliane Mukeny.

La prochaine séance de travail, imprévus hormis, va avoir lieu le vendredi 27 mai 2016.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top