Bruno Tshibala Nzenzhe, secrétaire général adjoint et Porte-parole de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, réagit aux questions d’actualités autour du dialogue. Notamment, à la mise sur pied du groupe de travail par Edem Kodjo et la liste de membres de l’Opposition devant prendre part au comité préparatoire de ces assises qui tarde à venir. Le SG adjoint de l’Udps, au cours d’un entretien accordé dernièrement à ‘’Echos de l’Udps‘’, aurait rassuré l’opinion sur le dépôt de la liste des opposants. ‘‘Les 12 apôtres d’Etienne Tshisekedi vont, bientôt, être au dialogue‘’, aurait-il déclaré. Par ailleurs, Bruno Tshibala a aussi interpellé Kodjo sur le fait qu’il ait décidé de faire passer le quota de la société civile de 6 à 10. Ce, au sein du groupe de travail qu’il a mis sur pied, le vendredi 21 mai dernier. ‘’Edem Kodjo n’a pas le droit de décider unilatéralement sur le quota ou la participation des uns et des autres‘’, a-t-il soutenu avec vivacité. Il a, ainsi, vivement conseillé Kodjo de revoir la chose dans les plus brefs délais.

Compte tenu du passage de 6 à 10 du quota de la société civile, actuellement dans le groupe de travail, selon Tshibala Bruno, plus tard, dans le comité préparatoire, le parti du sphinx de Limete, a pris certaines dispositions d’ordre stratégique. La charge de constituer la liste des membres de l’opposition qui doivent prendre part au comité préparatoire revient à Etienne Tshisekedi qui, après des consultations avec les autres forces de l’opposition devra, de sa main propre, la rédigé. ‘‘Le lider maximo y travaille ‘’, martèle Tshibala. L’Union pour la démocratie et le progrès social dont il assure la charge de Porte-parole est accusée de prendre le dialogue en otage en trainant trop de temps pour transmettre la liste de l’Opposition. Il estime, pour sa part que dans cette laborieuse tâche, le président national de sa formation politique, Chef de fil incontesté de la composante Opposition, prend et devra prendre tout le temps nécessaire pour avoir un certain nombre de contact et le faire, en définitive, sans pression, aucune, de la bonne manière qui soit. Au sujet de l’élargissement de la société civile, Bruno Tshibala soutient que Kodjo Edem devrait, en toute objectivité, avant d’initier une telle action, demander l’avis des principales formations politiques que sont la majorité présidentielle (MP) et l’Opposition.

La Société Civile et le dialogue

Cette composante ne fait pas partie du conflit. Elle ne fait pas de la politique. Elle est, à tout dire, un mouvement associatif, apolitique. A ces assises, elle ne devrait assumer que le rôle de témoin ou invité. Ainsi, dans l’économie de ses idées, Bruno Tshibala Nzenzhe fait noter qu’elle ne peut pas avoir un quota éléphantesque dans le comité préparatoire. Toutefois, poursuit-il, la société civile ne pourra pas influer sur l’équilibre des votes, le consensus, ni les résolutions issues de ce forum impérieux pour la nation. Ces diapositives font partie des choses qui ont été convenues au cours des pré-contacts. ‘’La décision qui a été prise d’élargir la liste de la société civile à 10 ne concerne pas l’Opposition. D’où, il faut revenir aux points de convergence convenus avec la MP pour éviter le blocage‘’, conseille-t-il.
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