Au nom de la continuité de l’État, le président Kabila restera en fonction même en cas de non-élection. Blabla va demeurer président jusqu’à l’installation effective d’un nouveau président élu. Avec ces phrases, c’est toute la théorie de la vacance du pouvoir soutenue par l’opposition qui tombe à l’eau. C’est-ce qu’à décidé hier mercredi la Cour constitutionnelle saisie auparavant par un groupe des députés de la Majorité présidentielle. Cette position de la Haute cour, qui conforte le président Kabila, irrite au plus haut point le président de l’UNC Vital Kamerhe, lui qui ne demande que des élections libres, constitutionnelles et transparentes. Interrogé par Kamanda Muzembe de Rfi, il a qualifié cet arrêt «d’imposture» et de « pétard mouillé». L’ancien président de l’Assemblée nationale a comparé cet arrêt de la Cour constitutionnelle à la loi électorale de janvier 2015 qui avait conduit à des émeutes sanglantes. Vital Kamerhe appelle la population à la mobilisation car dit-il la Cour constitutionnelle n’a pas pour mission d’écrire une nouvelle constitution. Si Vital Kamerhe dénonce vigoureusement cet arrêt, d’autres opposants comme Martin Fayulu et Olivier Kamitatu ne lui trouvent pas que de défauts.