*Demain, samedi 4 juin 2016, à l’Institut Français de Kinshasa -IFK-, des poignantes interviews réalisées, il y a à peine quelques jours, avec le Premier ministre congolais vont, en toute exclusivité, être projetées. Cela, dans le cadre de la clôture de la troisième édition de la semaine française de Kinshasa. L’homme à la cravate rouge a été l’invité spécial des émissions ‘’Eco d’ici, éco d’ailleurs ‘’ de la radio France internationale réalisées avec le concours de Jeune Afrique -JA- et ‘’La semaine de l’éco‘’ de France24. Il a fait face à Jean-Pierre Boris de la RFI ainsi que Frédéric Maury du magazine JA, dans la première émission et, Stéphanie Antoine, dans le deuxième. Au cours de ces entretiens, Matata Ponyo Mapon éclaire la lanterne de l’opinion tant nationale qu’internationale sur les sujets qui dominent l’actualité économique de la République Démocratique du Congo. Et, en même temps livre ses commentaires et son décryptage de la situation économique africaine et mondiale.‘‘Nous n’avons pas servi de la soupe au premier ministre congolais‘’, préviens Jean-Pierre Boris.
Ces informations ont été révélées au cours d’une conférence-débat organisée par le tandem France24-RFI, deux organes de presse appartenant au groupe de presse France Médias Monde. Elle a eu lieu aux alentours de 12 heures, hier, jeudi 2 juin, à la salle Trianon de la maison de France située à l’extérieur de l’enceinte de la Halle de la Gombe. Un parterre de patrons de presse et une foule de journalistes ont activement pris part à cette conférence.
Cécile Mégie, directrice de la RFI, a Co-animé la conférence-débat.
Pourquoi Matata
Après l’exposé des animateurs de la conférence, une série de questions et préoccupations ont été formulées par les professionnels des médias congolais présents dans la salle. Ainsi, l’équipe RFI-France24 a été appelée à se prononcer sur le fait que souvent, c’est Matata qui est interviewé par eux, pour les questions de la gestion du pays etc. Une fois de plus, en effet, il est le convive phare de la clôture de la semaine française. Stéphanie Antoine a assuré que, Matata, au vue de sa condition d’économiste et Premier Ministre se trouve être celui qui mène la politique économique du pays. D’où, son choix. Par ailleurs, Jean-Pierre Boris a soutenu que les portes sont ouvertes à toutes personnalités qui seraient soucieux de s’exprimer.
Qu’il ait une charge égale ou supérieure.
Avant goût
Un aperçu de la nature des émissions face à Matata Ponyo a été donné. A en croire ses animateurs, il s’agit là d’échanges de qualité comme l’oblige la respectabilité de leur médias. Ces interviews ne sont pas plates. Ceux qui vont venir suivre ces éléments en auront plein les yeux et pourront avoir, des réponses officielles aux problèmes et événements économiques qui fâchent et inquiètent.
Les animateurs desdites interviews ont, in globo, soutenu que certaines questions sont loin d’être bon enfant. A tout dire, ils sont de plus embarrassants car étant relatives à des sujets qui gênent.
Quid de la situation de la Biac ? Baisse du budget. Quelle est, réellement, la santé économique de la République Démocratique du Congo en ces moments où des chocs venants de la conjoncture de l’économie mondiale la frappe de plein fouet ? Qu’en est-il de la résilience du Congo-Kinshasa ? Vers quels horizons se dirige le pays ? Voilà, en quelques lignes, une brochette de questions auxquelles Matata Ponyo pourrait répondre.
