
La coupe aurait débordé, pour l’Union Nationale de la Presse du Congo au sujet de la hausse sans fondement réel, des tarifs d’internet, du crédit téléphonique, etc. Le peuple survit déjà au lieu de vivre avec ces hausses sans cesse, la vie deviendrais difficile voire impossible. Les autorités compétentes doivent prendre des mesures drastiques de toute urgence. Ces majorations augmentent le train des charges pour les entreprises, y compris les organes de presse. Dans un environnement déjà délétère, la multiplication des facteurs négatifs risquerait de causer la fermeture de plusieurs chaines de télévision, de radios et des journaux. D’où, pour se prendre en charge et afin de faire entendre la voix de contestation de cet état de chose, en chœur, l’UNPC annonce des mesures pour la corporation. « Nous avons décidé que chaque lundi de la semaine, nous puissions décréter une journée sans presse, c’est-à-dire, il n’y a pas de radios, de télévisions et de journaux. C’est tout simplement parce que nous sommes appelés à protester contre cette augmentation des tarifs internet qui s’apparente à une répression», dixit Joseph-Boucard Kasonga, président de l’UNPC. Toute la population congolaise est aussi appelée à joindre leur voix dans ce cri aux réseaux téléphoniques et aux autorités publiques. Chaque Lundi alors que la presse devrait exécuter l’opération ‘’lundi sans presse ‘’, chaque congolais se doit de respecter ‘’un lundi sans crédit’’ c.à.d. que personne n’achète des unités.
Comité de suivi
Pour la réussite de cette action, un comité de suivi a été mis en place. Il se compose ainsi de l’Omec, de l’Aneap, de l’Aneco, de l’Ucofem, et de Jed. Conformément à l’article 14 du code de déontologie qui recommande aux professionnels des médias d’être solidaire de ses confrères et de se plier à toute décision ou directive prise par les instances de la corporation, tous les médias congolais sont priés d’appliquer et de médiatiser ces mesures. ‘’Il y va de la survie de la profession ‘’, a commenté un fin limier. Ces mesures entrent, hormis changement, en vigueur dès le lundi 20 juin prochain sur l’ensemble du territoire national de la République démocratique du Congo. A plus d’un titre, il s’agit ici, d’une première action d’envergure qui vise à contraindre les opérateurs de téléphonie à revoir à la baisse leurs tarifs. Toutefois, elle soulève des questions. Ces mesures seront-elles respectées ? Cela, tant par les congolais que les patrons des organes de presse. Et, dans le cas de non-respect qu’encourent les réfractaires au mot d’ordre de Kasonga Tshilunde et l’UNPC ? Nul ne le sait pour l’instant. Nonobstant, plusieurs au sein de l’opinion espèrent que ce cri de cœur va être entendu parce que la hausse des tarifs leur met une raide corde au cou.