
En collaboration avec leurs collègues de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPTC) et des services concernés par les prix, ces experts des PT-NTIC sont chargés d’étudier les éléments tarifaires des prix pratiques aux fins de vérifier leur conformité aux principes de tarification définis par l’ARPTC. Ce, précise un communiqué du ministère, " de façon à garantir, en tenant compte des charges réelles des opérateurs de télécommunication et du pouvoir d’achat de la population, les prix justes des services des télécommunications ".
Cette demarche mixte vise à apaiser la gronde perceptible au sein d’une parmi la population harasée face à une envolée brutale des prix de l’internet et de crédits, alors que Gouvernement et opérateurs de télécommunications se renvoient mutuellement la responsabilité de cette hausse.
Fin mai, le groupe sud-africain Vodacom, premier opérateur de télécommunications du pays, a commencé à faire payer 100 dollars au lieu de 28 dollars son forfait mensuel pour 4 Gbit de données.
Chez le groupe français Orange, numéro 2 avec le rachat et l’intégration en cours de son concurrent Tigo, le forfait équivalent a presque doublé, passant de 35 à 62 dollars, tandis que le prix du forfait 5 Gbit triplait chez Airtel, filiale du groupe indien Bharti.
Face à cette situation pénalisant la population, Thomas Luhaka tient à trouver le juste équilibre entre les entreprises des télécommunications et les consommateurs congolais. Déjà, il y a quelques semaines, le Gouvernement, à travers le ministère des PT-NTIC, avait demandé à l’agence de régulation des télécommunications une enquête après une hausse des tarifs chez tous les opérateurs de 35 à 500% selon les forfaits.
Les opérateurs disent avoir enregistré une baisse de revenus depuis le début de l’année, allant de 11% à 20%, assortis d’une baisse du nombre d’abonnés qui se comptent en millions de personnes. En cause, notamment, le processus d’identification des cartes SIM imposé par le Gouvernement.