*Il y a eu le Comité International d’Accompagnement de la Transition avec 1+4, il y aura un Groupe de soutien pour accompagner le Facilitateur Edem Kodjo à organiser un Dialogue entre acteurs politiques congolais pour leur permettre d’arriver à un consensus sur la tenue effective des élections libres, régulières, transparentes et crédibles dans le cadre de la Constitution congolaise. C’est la décision prise, le 5 juin, à Addis-Abeba, par l’Union Africaine, l’Union Européenne, l’OIF et l’ONU. Concrètement, le Groupe de soutien à Kodjo comprendra également les représentants de la SADC et de la CIRGL. Ainsi, la question du Dialogue politique s’internationalise davantage. Tous les acteurs internationaux qui ont joué un rôle dans la pacification de la RDC sont de retour.

Rappelé en consultation dans la capitale éthiopienne, siège de l’Union Africaine, le Facilitateur du Dialogue politique en RDC va regagner Kinshasa très renforcé. Il ne sera plus seul. Un Groupe de soutien va l’accompagner dans l’exécution de sa mission. L’idée a fait du chemin depuis qu’Edem Kodjo a montré ses limites. Incapable d’installer le Comité Préparatoire du Dialogue et de définir les termes de référence. L’UDPS, le parti d’Etienne Tshisekedi, s’étant rendu compte de difficultés auxquelles le Facilitateur était confronté, a proposé la mise sur pied d’un Panel de Facilitateurs constitué essentiellement des Envoyés spéciaux internationaux dépêchés en RDC. L’ONU, l’Union Africaine, l’Union Africaine et l’OIF, s’appuyant sur la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité, ont pris la décision d’inclure dans le Groupe de soutien des diplomates de la SADC et de la CIRGL. Les quatre Organisations internationales, réunies à Addis-Abeba, ont, aussi, pris le soin de circonscrire le sujet principal de discussion. C’est l’organisation des élections démocratiques dans le respect ou le cadre de la Constitution congolaise. Pendant que la Communauté internationale mobilise l’expertise et les ressources requises pour maximiser les chances du Dialogue, il est demandé au Gouvernement de continuer à promouvoir le respect des droits et libertés prévus par la Constitution. La libération des prisonniers politiques est le premier geste que l’UA, l’ONU, l’UE et l’OIF attendent de Kinshasa. Ces Organisations internationales montent au créneau alors que les opposants au régime, à l’initiative de l’UDPS, se réunissent, dès aujourd’hui, à Bruxelles, en Belgique, pour trouver un modus vivendi et un modus operandi sur la réponse à donner aux actions de la Majorité qui a promis de marcher, le 11 juin, pour soutenir les initiatives du Président Joseph Kabila. Le week-end, le PPRD a organisé une marche et un meeting en marge de l’anniversaire du Président de la République. Les cadres du PPRD ont fait des déclarations qui font jaser. Le décor planté, de part et d’autre, est loin de faire l’unanimité sur les perspectives de paix en RD. Congo.
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