Les leaders du G7 et du Front des démocrates estiment qu’il est plus que temps d’aller rapidement au dialogue avec le groupe de soutien international à la facilitation. Ils l’ont affirmé jeudi 14 juillet à Kinshasa, à l’issue de l’audience que le facilitateur du dialogue, Edem Kodjo, leur a accordée.
Ces deux plateformes de l’opposition disent avoir analysé avec le facilitateur les approches et les pistes susceptibles de conduire au dialogue, dès lors qu’ Edem Kodjo s’est entouré de l’expertise qu’elles avaient souhaitée.
A la tête de la délégation du G7, Mwando Simba plaide pour un dialogue qui ne soit pas pléthorique et trop long : «Nous pensons que le chemin est balisé pour trouver des pistes appropriées pour ce genre de concertation. Le G7 reste toujours frileux pour le dialogue où il y aurait 3.000 personnes pour le per diem. Il faut qu’il y ait des contacts opposition-majorité qui permettent de trouver les solutions appropriées ».
Pour les membres du G7 et du Front des démocrates, il appartient au facilitateur de trouver des formules appropriées pour convoquer ce forum. Edem Kodjo promet, quant à lui, de faire le point de la situation à son retour de Kigali au Rwanda.
«L’alternance démocratique est possible»
«Le peuple peut se rendre à l’évidence que l’alternance démocratique est possible», a affirmé pour sa part Jean-Lucien Busa, membre du Front des démocrates. Selon lui, le scrutin présidentiel peut se tenir dans les délais constitutionnels, soit en novembre 2016. «Il faut mettre à profit le temps qui reste pour éviter au pays le chaos. Les contraintes techniques peuvent être minimisées », a-t-il insisté. Selon lui, il faut «éviter des scénarios catastrophiques ».
Le député Busa a par ailleurs a appelé les Congolais à capitaliser la mobilisation de la communauté internationale pour la cause de la RDC.