Ils sont pour la plupart de la Majorité présidentielle, les 29 députés élus aux législatives de 2011 et invalidés, le 25 avril 2012, par l’arrêt de la Cour Suprême de Justice. Ces députés lésés projettent une marche de colère qui partira du Boulevard triomphal jusqu’à la primature où un mémorandum sera déposé au Premier Ministre. Aux côtés de leurs membres de familles biologiques et électeurs, ils ont choisi de battre le macadam pour revendiquer leurs droits se rapportant aux frais d’installation, émoluments et indemnisations pour de préjudices subis après qu’ils aient été invalidés à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Ils tiennent pour responsable, Aubin Minaku président de l’Assemblée nationale. Ce dernier affirment-ils, bloque l’exécution de la décision de l’Union Interparlementaire (UIP) prononcée en leur faveur.

« G32 », telle est la dénomination du groupe de 29 députés nationaux de la « Majorité présidentielle »qui, par un arrêté de la Cour Suprême de Justice, ont été invalidés, le 25 avril 2012. A l’instant même, ils ont perdu la qualité de député national. Ayant saisi l’Union Interparlementaire (UIP) pour statuer sur ces arrêts jugés arbitraires, le G32 aurait eu gain de cause et cette institution aurait même condamné l’Etat congolais pour avoir cautionné la procédure ayant amené l’Assemblée nationale à invalider les frondeurs. Par sa décision adoptée à l’unanimité au Conseil directeur de l’UIP à la 198ème session, tenue à Lusaka, en mars 2016, l’UIP avait fait des recommandations à l’Assemblée Nationale de « s’acquitter avant la fin de la prochaine session parlementaire ordinaire, du transfert du solde des droits acquis des 29 députés invalidés ainsi que d’une indemnisation forfaitaire d’un montant symbolique ».

D’après la déclaration du G32, parvenue à la rédaction du Journal La prospérité, ce groupe signale que l’UIP s’est étonnée de voir que l’Assemblée Nationale, par le biais de son président Aubin Minaku, a transféré le dossier au Gouvernement. Cependant, note-on, la responsabilité du paiement des indemnités parlementaires relève de sa compétence. A ce sujet, l’UIP souhaite davantage avoir des plus amples éclaircissements là-dessus, et réitère son vœu d’être informée des progrès qui pourront être accompli dans le sens de mise en pratique de sa décision. On peut encore lire dans cette déclaration: « qu’en juin 2013, une tripartite, bureau Assemblée Nationale-UIP-G32, s’est réunie en la salle de conférence des présidents. Il a été dégagé une solution idoine pour le payement des 6 mois de frais d’installation, 5 mois d’émoluments de juin à octobre 2012, 20 mois d’indemnisation compensatoire et le rapatriement des élus en provinces ». Jusqu’à ce jour, rien n’a été concrétisé, s’étonnent Jacques Mutwale et Célestin Bolili Mola, signataires de la dite déclaration et qui pointent un doigt accusateur au Speaker de l’Assemblée Nationale et de surcroit, Secrétaire général de la Majorité présidentielle.

Pour faire entendre leurs voix, le G32 a choisi de faire parler la rue dans une marche de revendication prévue, le 25 juillet prochain, pour déposer un mémorandum au Chef du Gouvernement.
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