Le président de la Cour constitutionnelle, Benoît Luamba n’est pas un homme sérieux du tout. Pas sérieux, parce que ce haut magistrat rd-congolais a spolié un immeuble d’une compatriote dans la commune de Limete. L’immeuble spolié est situé sur l’avenue Dallias n°589. C’est une propriété de Chantal Kindoki Zomba, la fille du très célèbre Kindokindoki –l’un de plus grands mécènes de V.Club. Pour la petite histoire, ce dernier, Kindokindoki avait acheté cet immeuble depuis 1983, tel que l’indique le certificat d’enregistrement ci-dessous en fac simulé.

C’est un immeuble qu’il avait acheté à sa fille Chantal Kindoki. Cette dernière jouissait librement de son bien, jusque le jour où, elle verra débarquer chez elle l’épouse du fameux président de la Cour constitutionnelle, Atiya Longolongo, munie d’un autre certificat d’enregistrement établi en 2004, faisant d’elle propriétaire du même immeuble. Comment Atiya a-t-elle parvenue à avoir ce certificat? La réponse est simple.

En Rd-Congo particulièrement à Kinshasa la Capitale, il existe un redoutable réseau des spoliateurs des immeubles notamment au niveau de l’appareil judiciaire et aux affaires foncières. Ce réseau excelle dans le montage des faux dossiers et titres parcellaires dans le but de spolier des immeubles, maisons et bâtiments non seulement des tiers et même de l’Etat rd-congolais aussi. C’est dans ces entrefaites qu’a été fabriqué le certificat de l’épouse de Benoît Luamba, alors son mari Tout-puissant magistrat trônait à la tête de la Cour suprême de justice. Malmenée, Chantal Kindoki va porter plainte au parquet général de Matete pour attaquer ce faux certificat d’enregistrement de Atiya, dont on ne sait de quelle circonscription foncière provenait ce document. Bien avant Kinshasa n’avait qu’une seule circonscription foncière. C’est celle de Lukunga ;et c’est là qu’a été établi en 1983 le certificat de Kindoki.

Au niveau de la justice, en 2013, le parquet de Matete reconnait l’authenticité du certificat de Chantal Kindoki –l’acte de vente notarié se trouve bel et bien dans les tiroirs du cadastre ; et rejette par ailleurs celui de Atiya –introuvable dans tous les bureaux du cadastre à Kinshasa. Ainsi l’affaire sera classée. Chantal Kindoki est donc rétablie dans ses droits les plus légitimes. Voilà que contre toute attente, Luamba revenant aux affaires en qualité du président de la Cour-constitutionnelle relance une affaire classée depuis 2013. A travers un procès orienté ce haut magistrat peu crédible obtient un jugement de déguerpissement de Chantal Kindoki. Ses effets ont été jeté dehors et elle-même envoyé à la prison Makala où elle passe de très moments durs. L’opération de déguerpissement a été mal orientée, selon les explications des juristes.

En lieu et place des éléments du parquet de Matete, ce sont des inconnus qui ont mené cette opération en violation de tous les textes en la matière. A la manœuvre deux avocats radiés du barreau. Il s’agit des Me Kahozi Lumwanga et Biokisa, les deux très liés à Luamba. Kahozi est le Dircaba du président de la Cour constitutionnelle et Biokisa l’un de ses conseillers Ces deux avocats ont beaucoup travaillé pour Benoît Luamba, qui les a placés dans son cabinet en raison des services rendus.

D’où de s’interroger sur la crédibilité et l’intégrité morale du président de la Cour constitutionnelle, qui sont sujets-à-caution. Comment un tel monsieur peut-il rendre un bon droit dans les questions majeures de la République, quand il excelle dans ces genres de dossiers de spoliation des immeubles des compatriotes? L’on comprend finalement la légèreté que cet homme a fait montre dans ses foutus arrêts concernant les commissaires spéciaux et l’article 73 de la constitution. Sous d’autres cieux, Luamba doit démissionner. (Ci-dessous la lettre de transmission du certificat d’enregistrement de Kindoki, le certificat d’enregistrement et la réponse du chef de division de cadastre prouvant la propriété de Chantal)
Journal C-News


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