Oui. Demain vendredi 23 septembre 2016, à 10 heures, les travaux du dialogue reprennent. Ce week-end au plus tard, la clôture devrait être prononcée par le facilitateur Edem Kodjo, rapportent des sources. Mais, une épine demeure. Il se peut que ces pourparlers se terminent sans accord politique. En effet, la problématique du calendrier électoral, aux dernières nouvelles, divise toujours. La CENI avec la bénédiction de la Majorité Présidentielle serait disposée à donner simplement des indications et l’établir après le dialogue. L’Opposition et une grande partie de la société civile menée par Vital Kamerhe dit niet. Cette institution d’appui à la démocratie doit le faire avant la clôture, selon eux. Et, sans ce calendrier, ce bloc menace de ne pas signer l’accord final de ces assises. La CENI représentée par Nangaa sera à la barre ce vendredi pour expliquer sa thèse. La question reste de savoir si elle va convaincre ou sera-t-elle gagnée par les exigences de Kamerhe et son groupe.

C’est vers une fin de semaine très politique que la RDC, en général et, la Ville-Province de Kinshasa, en particulier se dirige. Ce, après un début de semaine assez agité. En effet, le dialogue convoqué depuis le 1er septembre 2016 va, sauf imprévu, se clôturer si pas le vendredi le jour de la reprise des travaux, le samedi ou pire, le dimanche 25 septembre prochain. Toujours avec du plomb dans l’aile, ce forum réserve bien de surprise car jusque-là aucune convergence de vues n’a été enregistrée quant à la dernière pomme de discorde. A savoir, le calendrier électoral. Mais, ce n’est pas tout. Les travaux de ce dialogue vont, ce week-end, être pris entre deux feux, s’ils ne prennent pas fin le vendredi. Car, deux manifestations sont programmées précisément pour ce samedi. Un par le bureau politique de la majorité présidentielle pour soutenir le dialogue et l’autre par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement pour déposer leur mémo à la CENI puisque la chose n’avait pas été faite le lundi 19 septembre dernier. La grande question est de savoir si durant les deux jours de suspension les avis ont pu bouger. Mais, les informations émanant de la facilitation ont fait état du statu quo. Les uns et les autres restent derrière leurs positions. Par ailleurs, l’Opposition aimerait que des garanties soit inscrites dans l’accord en plus du fait qu’il y ait un calendrier qui reprend date après date, le jour de la fin de la révision du fichier électoral, de l’enregistrement des candidatures, de la campagne électorale, du vote, de la proclamation des résultats et même de la passation du pouvoir au sommet de l’Etat. Ladite garantie concerne l’actuel Chef de l’Etat s’il faut opter de jouer une prolongation avec lui comme président, il devra s’engager conformément à la constitution de ne pas être éligible aux prochaines élections. Ces points de vues sont soutenus par la Conférence Episcopale Nationale du Congo quoiqu’ayant suspendu sa participation à ces pourparlers. Ces détails ne sont pas du goût de la famille politique de Joseph Kabila. Et, par ailleurs, promettent encore plus de remous aux travaux du dialogue.
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