Le leader du Mouvement pour le Renouveau est en croisade aux États-Unis. L’opposant Clément Kanku mène des grandes actions de lobbying pour obtenir un dialogue inclusif. Muni de son plan de sortie de crise, Kanku a décidé de rencontrer les décideurs du monde pour leur expliquer le bien-fondé de sa démarche. Fondamentalement, le député de Dibaya ne voit pas ce qui oppose les dialogueurs de la Cité de l’Union Africaine aux acteurs du Rassemblement. Selon lui, tous veulent le dialogue. Tous défendent la résolution 2277.



 Aux uns et autres, Clément Kanku appelle à la retenue, à regarder avant tout l’intérêt supérieur de la nation. Dans son plan de sortie de crise, le président du MR plaide pour un tête-à-tête obligatoire Kabila-Tshisekedi. Il sait que les autres ténors sont rangés derrière ces deux figures emblématiques. Et à partir de leur rencontre, le déclic peut avoir lieu. L’objectif recherché est d’amener le deux groupes au compromis. Pour lui, la bipolarisation est réelle et il faut aborder le problème sous cet angle là et explorer les vraies pistes de solution.  » En mettant les deux camps ensemble, nous allons trouver une voie consensuelle de sortie de crise », explique Kanku. Malgré la complexité de la situation, l’élu MR n’attend pas baisser les bras. « Les négociations sont toujours parsemées d’embûches mais il faut toujours foncer pour voir le bout du tunnel », rappelle l’ancien coordonnateur de l’Union pour la Nation. C’est dans ce cadre qu’il avait saisi le secrétaire général de l’Onu à travers son représentant au Congo-Kinshasa, pour solliciter son implication dans la résolution de la crise congolaise. A travers Mamane Sidikou, dit-il, les deux parties peuvent discuter. Aux bons offices de l’Onu, Kanku pense qu’on peut associer des personnalités de renommée internationale comme l’ancien secrétaire général de l’Onu, Koffi Anan mais aussi, le président de la république du Congo, Denis Sassou qui a eu le privilège de rencontrer les leaders et cadres de deux parties. Autre acteur important, c’est l’église catholique. Nombreuses tentatives de rapprochement ont été menées par la conférence épiscopale nationale du Congo. « Nous avons pensé que les Nations Unies peuvent jouer le premier rôle pour mettre ensemble les deux tendances », assure Kanku. Le pèlerin se bat pour sauver le pays du chaos annoncé. Il espère que les divergences seront aplanies. En confrontant les deux cahiers des charges, une solution sera trouvée. Ainsi pour faire entendre sa voix, Kanku consulte, explique son plan de sortie de crise.



Après New York, il se rend à Washington, avant d’aller prêcher son plan de sortie de crise en Europe, et il terminera par les grandes capitales africaines. Clément Kanku est confiant que les congolais vont se surpasser, vont taire leurs egos pour éviter la violence au pays. Depuis l’époque des consultations, l’opposant ne cessait de dire que le dialogue s’imposait à tous. Sans le dialogue, c’est la catastrophe. Et pour Kanku, le temps a sonné pour que les frères du même terroir enterrent la hâche de guerre. Et son plan de sortie de crise, c’est le meilleur outil qu’il met à leur disposition. A la classe politique d’en tirer profit, sinon, le pire est à craindre.
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Plan de sortie de la crise (pdf)
Zabulon Kafubu
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