A peine née (sortie officielle le 24 octobre), la nouvelle plateforme politique » Force républicaine du centre » rejette les résolutions du dialogue piloté par Edem Kodjo. Elle juge irréaliste et vide d’objectivité la série des dates adoptées au dialogue de la Cité de l’Union Africaine et demande une requalification significative. Rien ne prouve, aux yeux de leaders de cette plateforme, que le délai annoncé sera tenu. Après examen minutieux de l’accord, le piège que renferme la surcharge de la séquence électorale, a été décelé, indique Joseph Bangakia qui dénonce les blocages qui pourraient subvenir à l’horizon.

Le dialogue de l’UA, selon la Force républicaine du centre, n’a pas réussi à apaiser les tensions sociales mais, a plutôt renforcé les clivages politiques. D’où, le plaidoyer de « Force » pour un cadre plus inclusif afin de répondre aux attentes de la population et de la communauté internationale. A moins de deux mois de la fin du mandat du président Kabila, Bangakia et ses alliés durcissent le ton. Lors de la sortie officielle de leur plateforme, ils ont rappelé au régime Kabila de clarifier le jeu. « Nous demandons au chef de l’État de déclarer publiquement qu’il ne briguera pas un troisième mandat ». En première ligne dans ce combat contre le troisième mandat, un trio qui veut bousculer les choses. Le brillant Joseph Bangakia, le président de Nouveau républicain pour la justice, le battant Paul Makela du parti -Emergence et John Mbaya de MRJCO soutiennent un nouveau dialogue plus inclusif, pour éviter le pire au pays. Les jeuns turcs ne tarissent pas d’initiatives.

Partout où il passe, le leader de NRJ explique le sens de l’option levée par la plateforme. Il s’agit pour l’ancien vice-gouverneur de l’ex Province Orientale d’obtenir le respect de la constitution sur l’ensemble du processus politico-électoral. « Nous invitons la classe politique et la population à renforcer la culture du respect de la constitution », rappelle le communiqué signé par le collège des présidents de Force. Pas surprenant de voir la plateforme prendre de positions tranchées quand il faut faire observer le respect la constitution. « Quelles ques soient les raisons avancées, la constitution ne peut pas être violée », rappelle Bangakia. La décision de la cour constitutionnelle autorisant la centrale électorale de postposer la convocation des élections, a été aussi attaquée. » Il est inacceptable d’avaliser de telles dérives », explique le leader de NRJ. Pour lui, l’arrêt pris en violation de la loi, est déjà tombé caduc.

A la direction de Force, on soupçonne le leadership actuel de la Ceni de retarder la machine. C’est pourquoi les centristes exigent la restructuration pure et simple de cette institution. La plateforme plaide pour une représentativité au bureau. Une manière de garantir la transparence. Les craintes de centristes s’étendent aussi sur financement électoral. Au dialogue, la solution proposée a été entourée d’un flou artistique. Il est clair que « l’absence du budget détaillé et d’un plan de décaissement aligné sur le chronogramme issu des assises du dialogue est une menace réelle pour la tenue de la présidentielle ». Par ailleurs, la nouvelle plateforme constituée de 17 partis politiques, demande la redéfinition des principes d’organisation du pouvoir pendant la période transitoire. « Elle doit tenir compte du respect des sensibilités politiques et du souverain primaire ». Autre message fort adressé au pouvoir par les ténors de Force. C’est la libération des prisonniers politiques.
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