"Le gouverneur de Kinshasa n'a pas le pouvoir d'interdire le meeting", affirme le Secrétaire général de l'UDPS concernant l'interdiction par le gouvernorat de Kinshasa de manifester dans la capitale congolaise. Le rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement a appelé à une nouvelle manifestation le samedi 5 novembre prochain pour « fixer l’opinion nationale et internationale sur les enjeux politiques de l’heure. » Ce meeting populaire devrait se tenir à 11 heures sur le boulevard triomphal à Kinshasa, tel que l’annonçait cette plateforme d’opposition dirigée par Etienne Tshisekedi.

Dans une communiqué publié lundi, le gouvernorat de la ville de Kinshasa rappelle l’interdiction de manifester dans la capitale congolaise. L’arrêté de l’autorité urbaine interdisant les manifestations publiques jusqu’en janvier 2017 a été pris après les événements du 19 et 20 septembre dernier .

« En vue de garantir les conditions de tranquillité et de sérénité nécessaires à la vie en communauté, à la tolérance et à la consolidation des valeurs citoyennes et démocratiques, l’Exécutif Provincial de Kinshasa, sans préjudice de la liberté de manifestation consacrée dans la Constitution, et conformément à la loi sur les manifestations et réunions publiques en vigueur, rappelle à l’opinion sa décision du 22 septembre 2016 consistant à différer, jusqu’à nouvel ordre, sur toute l’étendue de la Ville de Kinshasa, tout rassemblement, toute manifestation à caractère politique étant donné que les organisateurs ne donnent aucune garantie quant à leur capacité de conduire, sans débordement, une manifestation sur la place publique« , annonce ce communiqué signé par le Vice-gouverneur de la ville Clément Bafiba.

Pour le Secrétaire générale de l’UDPS, le meeting de ce 5 novembre 2016 reste maintenu. Jean Marc Kabund a Kabund estime que le gouverneur de Kinshasa n’a pas droit d’empêcher la tenue de cette activité.

»Le gouverneur de la ville province de Kinshasa n’a pas droit. Je ne vois pas ce qui lui donne ce pouvoir là. Ils doivent savoir que ce pays est un État des droits’‘ a-t-il martelé. Pour ce cadre du parti cher à Étienne Tshisekedi, le droit de manifestations est garanti par la constitution.

En septembre dernier, le gouverneur André Kimbuta avait également rejeté la demande de la Majorité Présidentielle d’organiser une marche de soutien au Dialogue politique.
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Jean Marc Kabund a Kabund est au téléphone de Sammy MUPFUNI

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