L’Office de Gestion du Fret Multimodal (Ogefrem) s’apprête à inscrire dans ses annales une énième réalisation. Il s’agit du port sec de Kasumbalesa. Dans trois mois, l’Office va mettre en exécution ce projet, l’un des plus grands de son entreprise, cinq fois plus imposant que l’immeuble du siège de Kinshasa. Conclu sous un partenariat public-privé, ce projet du port sec est financé à hauteur de 120 millions US par des partenaires sud-africains.

Le DG Anatole Kikwa Mwata Mukambo revient d’une mission d’inspection du site situé à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga. Il était à la tête d’une forte délégation composée des partenaires Sud-africains de la société TRANSNET et de la Firme Italienne FABREMAR.
Malgré la morosité économique, l’Office projette des actions de grande envergure pour l’année prochaine. Faire aboutir le projet du port sec de Kasumbalesa, dont le go des travaux de construction sera donné dans trois mois. Les travaux auront une durée de douze mois. Objectif pour le DG Kikwa : faire de l’OGEFREM, la colonne vertébrale de la révolution de la modernité et d’aider le chef de l’Etat à réussir son mandat.
Pour la matérialisation de ce projet, Anatole Kikwa peut ses frotter les mains, car il a reçu des assurances des ingénieurs sud-africains TRANSNET, société devant exécuter les travaux quant au respect du timing. Ils ont fait savoir que tous les paramètres sont réunis pour le démarrage des travaux.

UN PONT POURVOYEUR D’EMPLOIS
Le port sec de Kasumbalesa, conclu sous le partenariat public- privé, va au finish, avoir un impact sur la vie socioéconomique de la province du Haut-Katanga, en particulier et, des toutes les provinces de la RDC, en général. C’est dans cette optique qu’Anatole Kikwa a reçu l’appui des autorités provinciales pour ce projet très capital.
Le port sec sera également pourvoyeur d’emplois. Les entreprises intervenant dans le circuit du commerce extérieur notamment le DGDA, l’OGEFREM, l’OCC et tous les autres partenaires verront leurs recettes augmenter. C’est une œuvre qui va aussi donner une image positive de la RDC dans la sous-région, surtout des pays qui empruntent le corridor nord dans l’évacuation des marchandises. Ce qui explique l’intérêt de la société TRANSNET, par le truchement de la République sud-africaine.
Partenaire de taille et de longue date, la firme italienne FABREMAR n’a jamais quitté d’une semelle l’Ogefrem. Celle-ci a apporté son appui financier à travers des études de faisabilité et de rentabilité économiques. C’est grâce au financement de FABREMAR que l’Ogefrem fait la fierté de suivi des cargaisons au travers de la Fiche Electronique des Renseignements (FERI).

PRECAUTIONS
La délégation de la société TRANSNET s’est dite satisfaite du site retenu pour l’érection du port sec qui est approprié de par sa position géographique avec la frontière Zambienne. Pour ne pas endommager la voie ferrée, Anatole Kikwa a transmis le vœu du président de la République, Joseph Kabila, demandant de prendre des précautions quant à ce. Il s’agit de recourir à une voie secondaire du chemin de fer de la gare Kibalongo jusqu’au port sec, à une distance de 5 kilomètres.
La société sud-africaine a promis qu’elle va user de toute son expertise pour répondre à ce voeu du président de la République. Les ingénieurs vont trouver des stratégies de développement de la voie ferrée afin de mettre fin aux différents problèmes qui se posent à Kasumbalesa.
Pour sa part, l’association de défense des intérêts des camionneurs a applaudi d’une main le projet d’érection du port sec. Ce port constitue une garantie sécuritaire pour eux, car, ils auront désormais un abri. Il ne sera plus question, pour eux, de passer la nuit dehors, à la merci des inciviques.

CARACTERISTIQUES
Le port sec de Kasumbalesa est érigé à un endroit stratégique. Il est situé à la frontière avec la Zambie sur une superficie de 62 hectares avec une clôture. L’entrée principale se trouve sur la grande route. Sur ledit site sera construit un bâtiment de deux niveaux.
L’un sera affecté aux bureaux de tous les intervenants avec les guichets des banques, les dortoirs avec 250 à 300 lits, un cafeteria, une station d’essence avec plus de six entrepôts conçus dans la phase actuelle, mais qui pourra subir un léger aménagement et le bétonnage, quelques engins de manutention. Pour des raisons sécuritaires, le site sera doté d’un camion anti-incendie ainsi des caméras de surveillance du port.
Le port comprendra une section administrative, une section pour les marchandises de consommation courante et autre pour des marchandises dangereuses telles que le gasoil, le pétrole, l’essence ainsi que les produits chimiques. « Ce projet va c’abord donner des emplois, il va augmenter les recettes des entreprises intervenant dans le circuit du commerce extérieur à savoir : la DGDA, l’OGRFREM et l’OCC et tous les autres partenaires », a révélé un haut cadre de l’OGEFREM.
LIENS COMMERCIAUX

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