"C'est une question de principe, ce n'est pas une question personnelle mais il est clair qu'en fonction du poste qu'il a occupé, il devait être au courant des faits majeurs qui se sont déroulés dans le pays".
Syndrome de Stockholm?
Fidele Babala, actuel adjoint d'Eve Bazaiba au MLC, est un mouvement à qui on pourrait reprocher de nombreux faits criminels, ont souligné cette semaine sur TOP CONGO FM, des soutiens à Pierre Lumbi.
"Est-ce que Jean-Pierre Bemba est candidat président du CNSA?", leur rétorque Fidèle Babala.
Pour qui le fait d'être passé d'être aujourd'hui de l'opposition, n'est pas une blanchisserie qui absout des faits qui pourraient lui être reprochés.
"Est-ce qu'un ancien bourreau pourrait devenir le porte-parole de ses anciennes victimes?"
Au nom du droit de mémoire?
Le débat, "n'est pas de déterrer les délits et crimes commis par les acteurs politiques depuis l'indépendance ni d'évoquer le cas Jean-Pierre Bemba", estime Fidèle Babala mais de savoir si Pierre Lumbi a la crédibilité de représenter l'opposition au CNSA.
"Même s'il est une bonne chose qu'il ait quitté la Majorité pour rejoindre l'opposition, devenir en moins de 2 ans plus opposant que les autres, est le débat", précise Fidèle Babala.
Pour qui, Pierre Lumbi ne peut pas automatiquement devenir président du CNSA du seul fait qu'il ait été désigné président du conseil des sages du Rassemblement.
"Dans toutes les réunions sérieuses, il y a un compte-rendu et un PV qui reprennent les propos et positions des participants dans les détails. L'unanimité (a la CENCO) s'était dégagée autour de la personne d'Etienne Tshisekedi, le Rassemblement avait obtenu un deuxième poste (au CNSA)", preuve pour Fidele Babala que la Presidence de cette institution citoyenne ne revient pas automatiquement à Pierre Lumbi.
L'interview (audio)
Invité du magazine LE DÉBAT, l'élu MLC de Kinshasa a aussi tenu à corriger une déclaration de détournement de deniers publics émise contre lui par l'avocat de Pierre Lumbi.
"Je n'ai jamais travaillé à Cohydro mais à PetroZaire".
Pour écouter l'interview, cliquer sur le lien suivant :