Si le parti d’Etienne Tshisekedi reste le plus connu dans le pays, il est en pleine déliquescence.

Alors que ceux qui s’intéressent au Congo ont l’attention fixée sur les remous au sein du Rassemblement d’opposition, suscités par sa restructuration (voir LLB 4 et 7 mars), la situation de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), le parti de feu Etienne Tshisekedi, pourrait se révéler bien plus grave.

En effet, les tensions au sein du Rassemblement sont créées par sa restructuration autour de Félix Tshisekedi (UDPS, principal parti d’opposition), devenu président de cette coalition, et Pierre Lumbi, patron du principal parti du G7 (groupe de sept partis dissidents de la Majorité présidentielle en raison de leur refus de la prolongation de Joseph Kabila au pouvoir), le MSR. Mais si M. Lumbi est bien le président de ce parti, Felix Tshisekedi n’est que le chargé des Relations extérieures de l’UDPS.

Cette dernière n’a plus de président depuis la mort d’Etienne Tshisekedi à Bruxelles, le 1er février, et n’a, pour l’heure, plus les moyens légaux de s’en donner un.

La propriété de Tshisekedi
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