De retour de Londres où, après Bruxelles, il a poursuivi ses contacts bellicistes, Olivier Kamitatu est arrivé le weekend dernier à Kinshasa en plein tollé sur sa nouvelle campagne de rébellion ou d’insurrection au Congo. L’ami d’affaires de Sindika Dokolo a été surpris, selon les feed-back de notre annonce (voir article dans congovirtuel à ce lien :http://congovirtuel.org/index.php/photos/149-olivier-kamitatu-et-sindika-dokolo-preparent-un-coup-d-etat) d’apprendre que son plan est connu du dernier quidam de Kinshasa la bavarde.

Depuis, l’homme aurait perdu le sommeil. Une angoisse d’autant plus intenable, m’informe-t-on, qu’il ne sait pas très bien ce qui s’est passé ni comment son plan a été ainsi éventé. Mais loin de déchanter ni désarmer, il me revient qu’Olivier Kamitatu a entrepris d’opérer des représailles contre ceux qu’ils estiment être à la base de la divulgation de son plan. A Bruxelles comme à Kinshasa, des personnes qu’il a effectivement contactées, et qui auraient décliné son offre, affirment, la main sur le cœur, qu’ils ne se sentent plus en sécurité depuis quelques jours. Certains assurent qu’ils ont été formellement été avertis d’être sur leurs gardes puisque Kamitatu aurait décidé de se venger. Des escadrons de la mort seraient ainsi en marche pour distribuer la punition, au besoin, au prix du sang.

Mais jusqu’où ira-t-il dans sa colère ? Question intéressante puisqu’apparemment, il devrait raser tout l’édifice et ne laisser personne. En effet, dans la capitale congolaise, il se rapporte que ceux qui ont mordu à la proposition de Kamitatu sont en train de se raviser un à un après avoir constaté qu’ils ont été embarqués dans un pari fou. Un sursaut de nationalisme et de patriotisme, dit-on, pour trancher avec ces méthodes fortes dans une quête de pouvoir dont ils ne sont pas surs de tirer un quelconque intérêt pour eux.

Ainsi donc, les 18 escadrons des jeunes déjà recrutés ne seraient plus aussi chauds qu’au départ pour suivre le nouvel apprenti chef de guerre. Les déchirements au sein du Rassemblement y aurait été pour quelque chose, puisque c’est cette plate-forme qui a été présenté, depuis sa création, comme la machine devant conquérir et gérer le pouvoir à Kinshasa.

Reste, cependant, à savoir jusqu’où ira Olivier Kamitatu dans cette aventure de la violence lorsque l’on sait que les temps ont bien changé et même si, il est vrai, l’homme n’est pas seul à caresser cette voie pour accéder au strapontin suprême du pouvoir dans la très convoitée République démocratique du Congo.

Le dossier reste donc à suivre.



Léon Kroegell
(Correspondance particulière de Bruxelles)
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