La République Démocratique du Congo, pays sous continent, traverse une situation singulière de son histoire. A dire vrai, le pays est frappé de plein fouet par une crise à la fois politique, économique et financière. Et, si l’on y prend garde, il y a risque d’un lendemain pas très meilleur. Au plan politique, la fracture dans la classe politique n’est plus à démontrer. Aussi, les parties sont-elles invitées à s’appuyer sur l’accord du 31 décembre 2016. Bien plus, à accorder diligence au processus électoral, pour la tenue des élections crédibles, surtout apaisées. Au plan économique et financière, la dépréciation du Franc Congolais, la monnaie nationale, la flambée des prix des biens et services sur le marché, sont là des faits qui touchent toutes les couches sociales. S’exprimant à propos, Jean-Claude Masangu Mulongo a proposé une piste de solutions qui s’analyse en un triptyque qui prend en compte trois secteurs : celui des ressources naturelles, de l’agriculture, pêche et élevage ainsi que le secteur financier, mieux bancaire.

Depuis qu’il a quitté la Banque Centrale du Congo, où il a exercé pendant plus d’une décennie en qualité de Gouverneur de cette institution financière, qui est l’agent Conseil du Gouvernement en matière de politique monétaire, Jean-Claude Masangu Mulongo a enfilé la casquette politique. A la mort de Feu Ministre Banza Mukalay Sungu, par ailleurs, Président national de l’UDCO, c’est désormais lui, Masangu Mulongo, qui a pris la direction de ce parti politique, membre de la Majorité présidentielle. Ainsi, eu égard à la crise qui secoue dangereusement la République Démocratique du Congo, et dont les risques sont énormes sur le quotidien de la population, qui ne sait plus à quel Saint se vouer, du fait de la dépréciation de la monnaie, la flambée des prix des biens et services sur le marché etc., Masangu Mulongo a proposé un triptyque qui embrasse trois secteurs clés. Notamment, celui des ressources naturelles, de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage ainsi que le secteur financier ou bancaire.

S’agissant des ressources naturelles, le Gouverneur Honoraire de la BCC a estimé que l’exploitation des hydrocarbures peut permettre d’augmenter les recettes de l’Etat de façon à ce que celui-ci soit capable de faire face aux chocs exogènes et endogènes.

A propos de l’agriculture, la pêche et l’élevage, Jean-Claude Masangu est formel : « Il faut mettre en place des structures pour davantage produire localement. Cela aura pour conséquence logique, la réduction des importations. Par ailleurs, l’Etat congolais consolidera son matelas financier de devise et œuvrera pour l’augmentation de ses richesses.

Enfin, la consolidation du secteur financier et bancaire passe par des investissements massifs de l’Etat, l’octroi des crédits à moyen et long terme à des opérateurs économiques aguerris, capable de se lancer dans la transformation des biens et services produits localement. Bref, l’Etat devra tabler sur l’industrialisation de façon à favoriser la consommation locale des produits made in Congo.

La Pros.
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