Mécontente des manœuvres de la Majorité  présidentielle, de ne pas appliquer l’Accord du 31 décembre 2016, assorti des arrangements particuliers, la population congolaise fait le choix de se ranger désormais, derrière le Rassemblement  pour exercer ses moyens de  pression  contre  le   régime de Kinshasa.

Lundi 03 avril 2017, les  fonctionnaires de l’Etat  ont déserté leurs postes de travail. Ils ont en effet, obéi au mot d’ordre lancé par Félix Tshisekedi, la ville morte.

Nombreux d’entre eux,   ont  boycotté  l’ordre du gouvernement,  les obligeant  d’être aux services sous peine de sanctions.

Ils n’ont  pas tenu   compte  des  promesses  des salaires faites  par les autorités en leur faveur. Ils ont répondu  chaleureusement  à l’appel  de l’Opposition pour soutenir  la ville morte.

Cette  journée a bel   et bien eu lieu, à Kinshasa, capitale institutionnelle de la RDC. L’opposition  non signataire de l’Accord de la Cité de l’Union Africaine, a donc réussi son pari.

Quelle  que soit la nature de la ville morte, les personnes  s’y sont  intéressées  pour   exprimer leurs  mécontentements  et partant, leurs revendications   pacifiques.

 Les travailleurs  impayés,  les   révoqués   abusifs, les  marginalisés  et tant d’autres  ont  apprécié l’
initiative de la plate forme appelée  Rassemblement,   et l’encouragent  d’emboîter  les pas  au Sphinx  Etienne Tshisekedi wa Mulumba, d’heureuse mémoire.

En effet,  les chauffeurs, les motards, les marchands, les acheteurs sont restés  dans leurs  maisons pour  anéantir  le mot  d’ordre du gouvernement  appelant la population à vaquer à ses occupations.

Cette même population kinoise dans son ensemble, n’a  accordé aucune importance  à la sensibilisation  faite  par les autorités urbaine et provinciale  pour  contrecarrer  les  actions liées à la ville morte.

Par ailleurs, l’on  retient que, le mot d’ordre du chef de fil du Rassemblement, a été  observé,  toute la matinée et une bonne partie de l’après midi.

Les magasins, pharmacies, écoles, boutiques, bureautiques, ateliers de coutures et de coiffures, maisons d’habillement…, étaient tous fermés.

La paralysie des services de l’Etat sur l’étendue de la ville de Kinshasa, a affecté le cours normal  du travail, sur tous les plans.

Dans la commune de Ngaliema, non loin du Centre Supérieur Militaire vers   la  station d’essence à Barré,  la circulation routière était timide à  cause de la peur  qui a gagné toute la ville.

Fort heureusement, aucun incident n’a été signalé.

Dominique Mukonkole
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