Comme d’un gros coup de point lancé sur la figure d’un boxeur, Clément Kanku, déplore et condamne les situations de violences auxquelles, le Grand Kasaï est pris en proie, depuis quelques mois déjà. Cette spirale de violences sans précédent, pousse les congolais de partout à s’imprégner du problème, et à chercher à apporter, d’une manière ou d’une autre, une pierre édifice, à la construction du béton de la paix dont ont besoin les familles au Kasaï, afin de s’y abriter.
De ce fait, le Ministre de la Coopération au Développement, Clément Kanku, sensibilise tous les congolais, afin de s’impliquer au retour de la paix, en République Démocratique du Congo et, plus précisément, au Kasaï. « Nous voulons contribuer à rendre la paix, à travers des actions utiles, celles qui vont permettre aux uns et aux autres de se parler, de se réconcilier et de trouver une issue curable à la crise que nous sommes en train de vivre aujourd’hui », a-t-il soutenu, sans ambages.
Très choqué et abasourdi, Kanku a laissé entendre, dans sa déclaration, son ras-le-bol face à l’opulence de ces massacres perpétrés au Kasaï. « Trop, c’est trop ! Un mort de plus, est un mort de trop, depuis que cette situation a commencé. Nous ne faisons que compter des morts. Nous ne faisons que pleurer des gens», a déclaré Clément Kanku, visiblement, dépourvu de sa casquette de Ministre, à cause de la douleur que subit son Kasaï natal.
Il a condamné, avec la dernière énergie, les violences d’où quelles viennent et appelé les leaders politiques, les notables, à mettre de côté, les divergences, les intérêts personnels et politiques, pour privilégier l’intérêt général, qui se résume au retour de la paix qui est le gage du développement et qui va permettre au Kasaï de retrouver sa quiétude d’antan. Par ailleurs, Kanku s’est voulu réaliste face à l’avenir des projets déjà entamés dans la province du Kasaï, dont le plus avancé qui est, le barrage hydroélectrique de Katende, est aujourd’hui bloqué à cause de cette insécurité récurrente. Voilà pourquoi, il en a appelé à la prise de conscience de la gravité de la situation et de la mesure du désarroi dans lequel est plongée cette pauvre population du Kasaï, afin que tout congolais, selon ses compétences, contribue au retour à la paix au Grand Kasaï. Présentant ses sincères et attristées condoléances, Kanku, la main sur le cœur, a plaidé pour qu’il y ait une intervention humanitaire. Car, à l’en croire, ces nouvelles font état d’une crise humanitaire sans précédent sur l’espace Kasaïen. Pour venir en aide à cette population meurtrie, Clément Kanku pense qu’il faut donc, continuer à plaider pour une intervention assez rapide mais consistante, afin que cette population qui, ces dernières années, a perdu de son espoir, retrouve, finalement, le sourire, la paix et la liberté de ses mouvements.
MM/LPM