L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a adressé officiellement, dans une correspondance datée du 3 mai, une requête au président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku, pour des funérailles de son leader Etienne Tshisekedi au Palais du peuple à Kinshasa.
En réaction, le speaker de l’Assemblée nationale affirme qu’il doit d’abord se concerter avec son homologue du Sénat, tout en énumérant poliment un certain nombre de conditions qui rendent impossible l’exposition de la dépouille de l’opposant historique au siège du Parlement congolais.
« Dans la même ordre d’idée, je note que le Parlement est actuellement en pleine Session ordinaire et que chacune des deux chambres a un agenda à respecter« , fait remarquer Aubin Minaku dans sa correspondance adressée à Jean-Marc Kabund, Secrétaire général de l’UDPS.
Le président de l’Assemblée nationale demande toutefois à l’UDPS de lui communiquer le jour et la date de la levée « effective » du corps… « dans le respect strict des lois et règlements de la République« .
« Votre requête doit être assortie d’un dossier complet concernant les autorisations usuelles requises. C’est fort desdites autorisations que mon Collègue et moi pourrions nous décider, respect des prérogatives administratives des uns et des autres oblige », fait savoir M. Minaku.
Il s’agit visiblement d’un refus poli puisque l’Hôtel de ville a, dans une lettre adressée toujours à l’UDPS, refusé un enterrement à Limete, comme l’exige le parti d’Étienne Tshisekedi; dont la dépouille reste bloquée en Belgique depuis son décès le 1er février dernier.