
Des ambassadeurs, des représentants des organisations internationales et des chefs d’Etat, si pas, eux-mêmes, sont attendus à Kinshasa dans le cadre de ces funérailles. Quid de leur sécurité et, aussi, du protocole diplomatique à appliquer ? Le corps du lider maximo devrait être, entre autres, exposé au Palais du Peuple. Comment le faire si toute les mesures d’aménagement, par les services de ce cadre, ainsi des dispositions sécuritaires ne sont pas prises? Sa dépouille sera-t-elle simplement amenée pour être déposée là, sans que des préalables logistiques ne soient satisfaits ? Quid de l’encadrement de la foule lors de l’arrivée de la dépouille jusqu’à la place de son exposition? Tshisekedi devrait être décoré ou élevé au rang de Héros national. Mais, qui va le faire si l’UDPS n’associe pas l’Etat ? Et, comment le pouvoir peut-il assurer l’ordre public durant ses obsèques, à travers toute la capitale, du Palais de la Nation à Limete, sans chercher à tabler sur un modus operandi avec la famille biologico-politique d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba? Toutes ces questions méritent d’être réglées au préalable. Rien ne sert, en effet, martèlent des fins limiers, de sauter dans le vide pour chercher, par ailleurs, à guérir en lieu et place de prévenir. Si tous les détails qui entourent des obsèques d’un personnage aux dimensions plus que nationales comme le Sphinx de Limete, un scandale est toujours à craindre surtout qu’avec un rapatriement le 12 mai, il y a risque de collision entre l’événement liés à Etienne Tshisekedi et celui commémorant l’entrée de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo –AFDL-, une chose chère au régime. Avec ce décor, il appert qu’il faille, absolument, régler les détails avant que le diable qui y loge ne puisse sortir des bois pour mettre le pays aux abois.
Danny Ngubaa